, ça n'est pas ce qu'on croit.
Pas de besoin muscles pour museler Goliath. Même pas besoin de viser juste. Suffit d'être sûr de sa victoire, et d'avancer.
Une illustration ? Quand je préparais Hors-jeu, on m'avait appris la technique du "bras impliable" - la seule règle : se concentrer sur sa porpre force, s'en persuader, devenir pour quelques instants ce bras impliable. C'était édifiant, mais l'expérience est intérieure, et non filmée.
Alors bon.
Je n'ai jamais envoyé de vidéo par mail et je n'en ai jamais mis ici, mais là il faut bien faire une exception.
Avec une précision liminaire...
1. Oui, ça ressemble à une vidéo de foot américain, avec des colosses de 120 kilos casqués et bourrés aux hormones.
2. En réalité ça n'a rien à voir.
C'est de la philosophie.
Commentaires
Pfou, ça fout la trouille ces bestiaux.
Je le veux au PSG !
Ca me rappelle nos discussions sur le plafond de verre qu'on ne peut dépasser en sport en deça d'une certaine intelligence et tous ses tennismen ou cyclistes français qui auraient pu être les meilleurs, si seulement...
Dis tu m'apprendras la technique du "bras impliable" ?
Et devenir ce type qui laisse sur le carreau tout le monde parce qu'il avance (tranquillement d'abord) avec sa propre technique et que forcément, personne n'a vu venir.
> Zoe L : mais non, tu vois bien, ils te laissent passer...
> Castor : dédions ce post à Christophe M et Richard G !
> Cécile : le coup du bras, c'est simple.
pour devenir ce type, c'est plus dur (perso, je l'ai été une fois, dans un bus à Dresde, où je suis passé devant un contrôleur en disant pardon, poliment mais fermement, avant de descendre ; mais saurai-je seulement le refaire ?)
Est-ce le bras de Johan Loorber ?
Une autre illustration que la force dans certaine situation est illusoire ? Je l'imagine, souriant comme un enfant derrière sa grille, et sifflotant un air de ne pas y toucher !
@ Zoë : mais non, même pas peur. Imaginez la bête domptée dans l'alcôve :-)
impressionnant ! et merci pour la petite leçon du "bras impliable"
> Acila : (merci pour m'avoir fait découvrir cet homme^)
> Gicerilla : on peut illustrer tant de choses avec cette image... (en fait, le type casqué c'est Pierre Boulez et les types en jaune sont des critiques musicaux en 1965)
> Dorothea : Ne reste plus qu'à l'appliquer, ce bras impliable...^ (salutations parisiennes!)
c'est pas possible
le mec est entouré de trisomiques ?
je t'en plante 10 comme ça si le monde n'est qu'autisme
il ne l'est pas.
trouvons toute autre chose.
Trop fort, hahahahaha !
c'est une métaphore sur Sarkozy ?
> Ema : le mec est entouré d'autres mecs, comme lui, comme nous
(une métaphore sur qui ?)
> SophieK : métafort !
"Lorsqu'un attaquant réussit à leurrer son adversaire par une feinte de passe ou un crochet, et file sans même être touché, il laisse alors dans son sillage le rire du public et un courant d'air terrible qui vient décoiffer le malheureux défenseur et glacer son moral. On dit alors que l'attaquant a enrhumé son adversaire direct...
Dictionnaire amoureux du Rugby page 136 et 137"
(j'ai des raisons d'en être là)
(Il y a donc des gens qui lisent les Dictionnaires amoureux ?? Je croyais que ça n'était que pour offrir...)
Ce qui fait un peu peur, c'est qu'après son essai/but/homerun(?), on a l'impression qu'il se fait piétiner de rage mais non, ce sont ses coéquipiers qui célèbrent virilement son coup de génie (ou alors ils sont aussi furieux que les adversaires, qui sait ?).
Tendresse du joueur du foot US...
(ce sont les hormones qui font ça, je crois)