Où après, promis, on ne reparlera plus de Philippe Claudel
Le succès, donc.
Je ne sais pas trop ce que c'est, que de soudain devenir "auteur-à-succès" (ou n'importe-quoi-à-succès), ou Philippe Claudel, mais à raison de 50 000 interviews par semaine sur le sujet dans les médias, on finit par se faire une idée.
Donc.
J'ai cru comprendre que ça vous prend assez souvent par surprise, le succès, et j'imagine qu'en gros, on peut choisir :
1. d’en faire ce qu’on veut (au risque de le perdre)
2. de confier à quelqu’un d’autre le soin de le faire fructifier (et le subir)
J’imagine aussi que quand le succès vient, arrivent avec lui quelques types souvent très sympas qui poussent au choix n°2. Avec un carnet de chèques plutôt tentant et des paroles rassurantes – "T’inquiète, ça roule".
Ça roule.
L’image qui me vient, là, c’est celle du tapis roulant : dès lors que l’éditeur/producteur/whateveur, bref : dès lors que le Décideur a la main sur le calendrier (il me fait ton truc pour juin, coco, je me suis déjà engagé à livrer pour septembre), le tapis avance à son rythme, plus de retour en arrière possible, et pas de bouton d’arrête d’urgence, on ne peut descendre qu’en sautant en marche - et ne compte pas remonter dessus avant longtemps.
Et sur ce, hop, on s’y remet, loin des dangers de la gloire.
Pour le plaisir.
Roulez jeunesse.
Commentaires
Fais pas ton modeste... Audrey Pulvar ne jure que par toi, tu pourrais ainsi te retrouver plume de Montebourg pour la primaire dès la semaine prochaine...
Voyez le bon côté du succès: les millions de fans, les groupies en délire:)
(arrière, Satan! ;)