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Olivia et moi

Depuis Jules Joffrin j’étais serein avec mon livre et mon strapontin. Elle est montée à Abbesses, s’est assise à côté de moi. Tiens, Olivia Ruiz prend le métro, je me suis dit bêtement quand il m’a semblé la reconnaître. Puis je me suis souvenu que j’avais lu dans un journal aux infos capitales (peut-être à côté d'une pub Coca Light) qu’elle se ressourçait dans son village de Montmartre.

Ensuite, j’ai du penser Eh dis-donc, je suis assis dans le métro à côté d’Olivia Ruiz, pas trop fort pour qu’elle n’entende pas, et pas un regarde de côté, T'as vu je suis assis à côté d’elle et je fais comme si de rien n’était Je suis vraiment un type formidable. Deux à trois secondes plus tard, la tête dans mon Megalopolis, j’ai réellement fait comme si de rien n’était, d’ailleurs il n’était rien.

Et au moment de descendre à Saint-Georges je me suis rendu compte qu’elle était déjà sortie.

Salut.

Commentaires

  • Et pourquoi devrait-on se comporter autrement lorsque l'on côtoie par hasard une personne connue ? À moins d'être fan et d'en endosser le rôle, il n'y a pas de raison au fond d'en faire un plat. D'où nous vient donc cette forme fébrilité qui nous ôte un instant la tranquillité quand nous sommes confrontés à un personnage public ? Finalement, la différence entre lui et nous (ou la révérence, voire la vénération) n'est que le fruit de notre propre volonté de le distinguer des autres. Intéressant phénomène à observer et que chacun de nous vit un jour ou l'autre, même s'il s'en défend.

  • C'est dommage qu'Olivia ne tienne pas un blog, j'aurais bien aimé lire son billet "Bertrand et moi"...

  • j'ai eu la même attitude quand je me suis retrouvée à prendre l'ascenseur avec Isabella Rossellini dans un grand hôtel parisien.

    @Gicerilla: pourquoi devrait-on se comporter autrement? dans le cas d'Isabella Rossellini j'avais vraiment envie de la dévorer des yeux tellement elle était belle.

    @Sam: LOL

  • Une seule moral dans cette histoire : Olivia Ruiz est une feignasse qui prend le métro pour une station ou deux. Vous auriez du échanger sur l'éloge de la paresse, toi qui nous a ignoré pendant un mois... Qu'on ne t'y reprenne pas !

  • @castor, faut pas juger sans savoir....elle était peut-être en correspondance :-)

  • > Gicerilla : étrange, oui. l'autre jour, on m'a présenté une actrice : j'ai dit mon prénom, classique, elle n'avait pas besoin de dire le sien, d'ailleurs elle ne l'a pas dit, il y a eu un blanc bizarre... (ça doit être vraiment pénible, d'être connu)

    > Sam : je crois que de toute façon on ne l'aurait pas eu, ce billet;, parce que a) elle s'en tape b) elle est complètement fan
    et elle m'a trouvé très beau, mais elle ne pouvait pas savoir que c'était moi ^

    > Columbine : ah, nous autres, du peuple, sommes à la fois formidables et bien peu de choses! ;)

    > Castor : je risque de paresser un peu quand même. un livre à finir, et Olivia sera dedans...

  • Je suis plus forte qu'Olivia Ruiz, j'arrive à capter totalement votre attention quand je m'installe en face de vous dans le métro. Je suis pas peu fière.

  • HA HA !
    (vive la ligne 4^)

  • Je signe derrière Castor (surtout pour le mois passé au Shamrock... sans nous).

  • J'avais plein d'histoires locales en retard ;)

  • Cher Second,

    juste un petit mot pour dire que j 'ai adoré ta façon de faire comme si de rien n'était. A tel point d'ailleurs que j'ai fini par regretter que tu le fasses.
    C'est bizarre les filles, hein ?

    PS (lapetitebrune n'a rien pigé)

  • Cher Second,
    je vous ai bien reconnu l'autre jour dans le métro; j'ai juste fait comme si de rien n'était!
    Olivia R.

  • Chère Olivia,

    Tu sais bien que si j'avais fait le moindre mouvement le charme aurait été rompu. Sachons attendre la prochaine fois, et rien ne sera plus pareil.

    B.

  • C'est quand même tout bonnement incredible comme le beau monde est p'tit ! figurez-vous que l'autre nuit, je papotais tranquille avec Isotta au clair de lune (msn, la pluie, le bon temps, la vie, les enfants...) quand, de fil en aiguille, le "chat" nous amène, disons fatalement, aux rapports que ma correspondante entretient avec son illustre soeur jumelle irl... et c'est là qu'entre autre, d'anecdote en anecdote, elle m'apprend qu'un jour, alors que l'actrice empruntait un ascenseur de la ville Lumière (en français dans l'texte), elle fut pour ainsi dire subjuguée par la débordante attention que lui portait une - je la cite : figurante de tout premier plan !

    à part cela, sur la VIP de la note, j'ai trouvé ceci :

    La femme chocolat a expliqué au Parisien que les auteurs des faits devaient avoir entre 10 et 12 ans. Ils se sont emparés de son smartphone dans lequel de nombreux contacts musicaux étaient enregistrés.

    Olivia n'a pas de chance pour le moment, en juillet dernier, elle avait également déclaré au Parisien: "j'ai une vingtaine de textes et quatre musiques. Ce ne sera pas un disque gai. J'ai eu un peu une année de merde!"

    ***
    Bien à vous,
    BHA

  • "Mais qu'est-ce qu'il a, ce St Georges, à me faire sortir le coeur par la gorge ?"

    psss : A., comprends pas, deux fois que je rêve de nous en moins de quinze jours, deux visages pour le prix d'aucun, et tjrs autant de spleen... j'espère que tu vas bien !

  • Q : Comment sait-on qu'on a passé le dernier niveau d'internet ?
    A : Quand on commence a tomber sur des dessins de dragons qui baisent avec des voitures.

  • Comment s'appelle la chienne labrador des Safran Foer ?

    1) Olivia
    2) Aurore
    3) George
    4) Michelle

  • (…) L’hôtel était toujours le GEORGE, mais, le nom excepté, il avait lui aussi changé. La façade avait été bichonnée au point de faire penser aux auberges rustiques, et l’enseigne était différente. C’était curieux. Jusqu’à ce moment je n’avais pas repensé à cet hôtel une seule fois en vingt ans, et tout à coup me revenait chaque détail de la vieille enseigne que j’avais de tout temps vue suspendue là. C’était une peinture assez naïve : saint Georges sur une monture plutôt étique terrassant un dragon bien gras, et dans le coin on pouvait encore lire la petite signature : « Wm. Sandford, peintre et ébéniste ». La nouvelle enseigne avait un air artistique. On voyait qu’elle était l’œuvre d’un vrai peintre. Saint Georges avait l’air d’une parfaite lopette.

    George Bowling, Un peu d’air frais

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