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Bernard Frank, haut et fort, 1975

Je n’ai pas beaucoup lu Bernard Frank. Parfois l’intelligence se picore plus qu’elle ne se dévore.

En recherchant dans ma bibliothèque ce matin j’ai trouvé ceci, écrit vers 1975. Pas ses lignes les plus fulgurantes, mais en attendant d’ouvrir ce deuxième étage elles m’ont semblé opportunes…

« Il m’a semblé urgent de noter dans ce livre (…) ce qui me passe et repasse par la tête. J’en demande pardon à mes lecteurs qui seront en droit de se demander si ces histoires de famille les regardent.. Je compte sur leur indulgence. Si un critique (mais sur qui compter de nos jours ?) voulait bien leur expliquer qu’il s’agit là d’un procédé à la fois fatal et inattendu et qui va tout à fait dans le sens de mon œuvre et de la modernité, j’imagine même qu’ils y prendraient un plaisir certain. Je suis moins sûr de la bonne volonté de mon livre qui, comme tous les livres, lorsqu’on dérange ses petites habitudes, prend des airs de coq effarouché. Tant pis ! C’est mon désir qui compte et non le sérieux de sa démarche. »                    (Bernard Frank, Solde)

 
Ouverture du deuxième étage vers le 13/11. D'ici là, open bar…

 

Commentaires

  • coq effarouché, c'est trop parlant ça!
    allez pdf ça va aller

    (pour l'open bar, j'ai pas besoin de précisez ce que je veux...? nan?)

  • Cher garçon d'étage, merci d'avoir signalé votre changement d'adresse.
    J'ai hâte que vous déballiez les cartons, surtout ceux marqués d'un "FRAGILE".

  • > Petite Brune : ce sont vos désirs qui comptent ! votre commande est enregistrée ;-)

    > Presque emballée : touché ! les cartons sont en route, nous suivrons les hauts et les bas.
    A vot' service... ou presque !

  • Open bar, voila qui eut plu à notre maître en élégance, qui écouteront nous désormais pour guider nos détestations et nos emballements? M'en vais en parler à mes voisins de zinc, tiens...

  • > Castor : on n'aura qu'à détester ou s'emballer tout seuls ! il suffirait qu'on mette la barre un peu plus haut... ;-)

  • Tiens, le Castor traîne au Flore maintenant ?!
    Pensais que c'était plutôt les Deux Magots son fief.

  • Attraper son désir et lui donner une forme. hop, hop, hop ! J'aime bien les coqs effarouchés. Il courent partout, chantent à tue-tête et mettent en alerte le voisinage. Eparpillés, mais incontournables.

  • > LVS : quel plaisir de vous trouver là !
    Il y avait le Dôme aussi, je crois, pour Castor Senior. Mais peu importent les lieux... ;-)
    > Esperluette : éparpillé, oui. Reste à donner une forme à tout ça...

  • dites j'ai rêvé, où la sage poète russe a disparu?

  • "Un livre, même réussi, c'est une entreprise au bord de la faillite" Bernard Frank...félicitations pour ce secondFlore...

  • > Petite Brune : dans "Petits mots" (les grandes phrases...)
    > maT : après la faillite, le plan de continuation... merci !

  • si vous avez besoin d'aide pour les cartons [surtout ceux marqués "fragile", je collectionne les corrections d'épreuves en ce moment, ça me change de la traduction], n'hésitez pas... je suis devenune une spécialiste... ;o) en attendant, ne m'en voulez pas, mais je profite de l'open bar....

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