"Que pensez-vous d'Elias, Paul ?
- C'est quelqu'un qui fait du ski en hiver et de la voile en été.
- Ha ha. Ça me plaît bien. C'est exactement ça. Un vrai con, quoi."
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"Que pensez-vous d'Elias, Paul ?
- C'est quelqu'un qui fait du ski en hiver et de la voile en été.
- Ha ha. Ça me plaît bien. C'est exactement ça. Un vrai con, quoi."
Commentaires
Je ne l'ai pas compris ce livre. Je l'ai lu très vite en y cherchant des sentiments ou du cul comme on cherche en premier les pages de l'horoscope dans Cosmo. Et puis... rien. Ce qu'il en reste, maintenant. Un passage dans lequel il parle de sa femme, une femme qui lorsqu'elle est fatiguée ressemble à un homme, une rêverie autour des beaux livres de photos d'arbres, un malaise sur la douleur étrange d'un père.
Je ne sais pas si un livre se comprend, si une histoire se comprend, ce que je sais c'est que j'ai aimé ce livre et que j'aime souvent Jean Paul Dubois...N'etre pas d'accord se comprend facilement par contre.
> Esperluette / Raphael :
Il ne m'en reste pas grand'chose non plus à vrai dire (hors le souvenir de cette réplique qui m'avait fait rire tout seul dans le métro). Je n'y cherchais rien de particulier, je me suis simplement laissé porter avec un rare plaisir... L'histoire prend bien, le style est fin sans être prétentieux - bref, un bon livre !
Et je reste perdsuadé qu'il reste en nous qqch de tous les bons livres même quand on en a oublié l'histoire.
En tout cas, il me restera plus de celui-là que de tous les autres Dubois !
Et pourquoi je n'arrive pas à avancer dans ce livre ? Non parce que là j'avoue j'essaye mais ça n'arrive pas à me passionner...
C'est le JPD que j'ai pas aimé. L'argument commercial des mandats présidentiels n'a aucun intérêt, le personnage est trop forcé, trop égocentrique, trop cynique, et l'histoire elle même est éxagéré (sa femme à la fin), comme pour justifier que tous sont des cons, des salauds, saufs lui. Il se complait trop dans la détestation générale, c'était insupportable.
> Cafeclope : alors là, un seul conseil - ne surtout pas forcer ! (car soyons honnêtes : tu n'y trouveras aucune Grande Révélation ;-)
> Tofu : on peut aussi imaginer que les mandats présidentiels étaient une astuce de construction que l'éditeur a aisément transformé en argument commercial... mais baste ! il n'y a pas la légèreté des autres romans de Dubois - mais je les trouve justement un peu trop légers...
(et surtout, de Dubois je retiens les reportages aux Etats-Unis, parus dans l'Obs puis à L'Olivier - voilà du journalisme comme on n'en fait plus beaucoup !)