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Vie et mort de la jeune fille blonde

Bon. Vu le nombre de feuilletons en cours, je vous propose juste une petite mise au point à jour avant de reprendre le cours discrètement cahotique de ce blog.  Une fois n’est pas coutume, je vais le faire au fil du clavier – pardonnez-moi par avance si je suis un peu long, mais après tout, je vais parler de moi et je ne suis pas mon sujet favori, donc je ne prendrai pas le temps de faire court. Allez, zou.

Rubrique médias, d’abord. Après l’interview podcastée de Mlle Wrath (pas sûr que vous y apprendrez grand’chose, mais si vous voulez voir ma tête elle y est, et en plus je suis d’accord avec tout ce qui j’y dis), c’était donc au tour de France Culture de faire lecture au pays tout entier (enfin, au moins à Esperluette – merci pour le lien !) de ma courte note sur Antoine Bello.
... Et alors ? Alors je pourrais commenter sur le rire un peu idiot qu’une telle découverte vous met sur les lèvres, de ma mère (que j'embrasse) qui lit ces lignes en secret et qui va découvrir les podcasts ou encore des écrivains vengeurs qui vont encore se persuader que je connais tout Radio France, mais à quoi bon, prenons ça comme elle vient et avec le sourire. Fin de la page de pub.

Le poker ensuite. En regardant « Casino Royale », je m’étais dit que c’était un peu trop simple, le poker à la James Bond – la morale du film, en gros : pour gagner il vaut mieux avoir une quinte flush en main.
J’y suis donc allé en Jacques Villeret qui aurait potassé en cachette ses statistiques, je pensais au moins faire mentir James. Eh ben non. Il n’avait pas tort, en fait. L’élève Second Flore a montré quelques dispositions, il s'est passionné, il a réussi quelques ruses de sioux mais quoi qu’il fasse il ne pourra jamais rien contre une paire d’as servie ou un carré de dames. Je crois que je vais retourner à la belote.

La jeune fille blonde, enfin. Car oui elle était blonde, la fille de mes treize ans. Elle l’est toujours, d’ailleurs, comme j’ai pu le constater ce week-end sur mon (tout) petit écran. Toujours blonde et toujours belle... mais toujours pas Elle.
Pendant un quart d’heure je suis resté triste devant mon ordi, frappé de la même amnésie que devant ses photos la semaine dernière.
Et puis soudain, un flash.
Dans un sourire*, fugacement j’ai retrouvé quelques images floues de mes années collège. Il y a eu quelques autres flashes mais au fond celui-là suffisait. Je voulais juste être sûr de ne pas avoir tout perdu.
Dans un dernier mouvement, juste avant le générique de fin, j’ai compris pourquoi je ne pouvais pas reconnaître la jeune fille blonde. Ce n’était pas une affaire de coiffure ou de maquillage, non, c’est bien mon souvenir qui était en cause. Parce que dans mon souvenir, elle était immense et moi j’étais minuscule, je ne la regardais que du coin de l’oeil, là où l’image est toujours déformée, et maintetant je suis là à la regarder en face, sans complexe ni talonnettes.
Bref : je savais que j’avais grandi, je n’étais pas vraiment sûr d’avoir mué. Maintenant je le sais. J’ai envisagé d’en écrire un peu plus là-dessus, j’ai commencé d’ailleurs mais je ne suis pas allé très loin. D’ailleurs, je n’avais pas à aller très loin pour savoir que j’avais déjà lu cette histoire. Il me suffisait de faire quelques pas pour tirer de ma bibliothèque Vie et mort de la jeune fille blonde. Donc nous en resterons là. Car si je voulais vous en dire plus il me faudrait dévoiler la fin du livre de Philippe Jaenada, et ça, c'est impossible
A la place, je ne peux que relancer le concours « qui est-elle? » (cf. commentaires précédents) - mais avec tous les indices que je vous ai laissés, j’ai peur que ce ne soit trop facile...

Allez, bonne semaine à tous.

* Etonnant, ce sourire. Je me suis heurté plusieurs fois au problème en écrivant : il y a mille sortes de sourire mais un seul mot pour les décrire. On peut se perdre en adjectifs mais souvent le combat est vain. Maintenant je comprends un peu : ça ne se décrit pas, un sourire, ça se ressent.

Commentaires

  • J'espère que Mlle Wrath est très jolie... au moins.
    Le problème, c'est qu'on ne peut jamais vous épingler, vous abattez toujours un joker (France Cul) sur la table.

  • "et que je sui petit"
    La contre plongée était-elle obligatoire, donc ? ;o

    Le Dilettante, c'est vrai. J'aime bien ce qu'ils publient : à cause du logo de la maison aussi, si on veut parler de raisons irrationnelles...

    Pour la devinette je suis hors jeu (pas de télé, je résiste encore)

  • j'essaie de vous imaginer en joueur de poker mais j'ai du mal. vous êtes décidément plein de suprises... ;o)

  • Je complète mon commentaire d'hier (pondu à la hâte, pratiquement le couteau sous la gorge) par quelques mots moins autocentrés (quoi que...).
    D'abord, pour dire que la seule fois de ma vie où j'ai eu une quinte flush (à l'as, en plus), les cartes me brûlaient les doigts, c'était ... royal ! (mais à la différence de James, je n'ai pas sauvé le monde). Sinon, pour une belote, c'est quand tu veux (mais une coinche de préférence).

    Ensuite, même chose que Brg, enfin, j'ai une télé, mais je n'ai pas la TNT. Je pense qu'en quelques coups de Google on doit y arriver (surtout si on ajoute "qui sourit" à "présentatrice blonde TV8", ça doit limiter les réponses). Mais je préfère continuer de l'imaginer, cette petite blonde à couettes de la cour de récré, cette grande blonde à lèvres qui sourit devant la caméra. Si c'était du direct, sûr qu'elle aura ressenti ton flash.

    Bonne semaine.

  • Ah oui google tiens, pas con.

    En tout cas pdf, tu passes bien à la "télé", tant mieux si vos retrouvailles se passent sur un plateau.

  • appréciation toute personnelle : elle n'aurait pas un prénom à la con, l'idole des jeunes ???

  • Moi le poker, j'ai vaguement vu à la TV. Je ne comprends pas trop l'engouement. Ca me paraissait plus rigolo dans les westerns. Dès qu'il s'agit de la possibilité de perdre de l'argent, je joue assez nullement de toute façon :-).

    Pour la blonde inconnue, je n'ai aucune excuse, j'ai même la TNT mais j'ai la flemme de regarder (j'ai rarement l'occasion de regarder direct 8). Il faudrait que tu proposes des cadeaux aux heureux gagnants, ça me motiverait pour chercher :-)

  • caroline halazy !

    je viens de la voir sur le site de direct 8. C'est ça , c'est ça ???? (quel suspense mon dieu!)

  • > LVS : depuis que j'ai compris qu'on ne pouvait pas toujours avoir une paire d'as, j'essaie d'avoir toujours un joker dans ma manche.
    (et sur le premier point, vous n'escomptez tout de même pas que je vous réponde publiquement... ;-)

    > Brg : la contre-plongée, c'est l'effet canapé. je suis comme un chat dilettante, au fond, quand je peux me vautrer, je me vautre avec délectation...
    (quant à la télé, elle est bentôt dépasée : de "dernier résistant", tu passeras précurseur !)

    > Miss : c'était ma stratégie de départ - miser à fond sur le fait que personne ne me prendrait au sérieux. mais on le sait bien, ça n'a qu'un temps... ;-)

    > CUI : qui dit belote dit coinche, évidemment !
    Au poker, je n'ai pas vraiment aimé l'excitation qui enflamme la poitrine quand s'approche le gros jeu. Mais j'imagine que c'est ça que recherchent les vrais accros.
    Et sur la jeune fille blonde, je te suis entièrement... mais pour moi c'est trop tard...
    (et "cahotique", je maintiens !!)

    > Zel : non. (non mais ! ;))

    > Cassiopée : les enjeux sont dans les commentaires de la note "Rencontres (3/3)"
    ... mais pour Mlle Halazy, sorry, c'est perdi !!

  • Peut-être qu'écrire le sourire figerait définitivement le souvenir - peut-être qu'à force d'épuiser le souvenir, tu finiras par le réinventer... Que l'inconnue en somme, pour nous anonyme, pour toi éphèmère - ça ressemble à l'équation parfaite pour écrire...

    "Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
    Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

    Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
    Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !"

    Baudelaire

    non ?

  • Hum... Pour poursuivre l'idée de Zel, n'aurait-elle pas un prénom hurlé par un boxeur de pacotille faisant récemment un inutile come-back sur les écrans ?

  • Résumons : on vire la Caro, on zappe les brunes et les mecs. Il reste : une Delphine, une Anne-Gaëlle, une Olivia, une Ginie (je t'aime.. ça me ferait qd même bien rire), une Elodie, une Sandrine, une Rachel.
    Il est fort ce revival-pdf : on court sur google mater les prog d'une chaîne inconnue.
    Allez, c'est bon, maintenant, dites-nous combien vous touchez pour faire ainsi la promotion de Direct-8 ;-)

  • Moi je vote pour delphine. On peut la voir ici http://d8.ayzo.fr/caps/20050811_2354_delphine2.jpg regarder 2nd flore à la TV

  • Horreur, malheur. Je rentre à l'instant, je lis mes mails, un mot de mon attachée de presse chez Scali : "Appelle-vite Morandini, t'es invité ce soir sur Direct 8." Bon, malheureusement, c'est trop tard, j'ai la flemme (un whisky, un feu dans la cheminée, impossible de me faire ressortir à 19h38), mais c'était l'occasion ou jamais. Je reste dans les locaux, je brâme "Bertrand Guilloooooot" en dodelinant légèrement de la tête, et quand une blonde à sourire arrive, interloquée (bouche entrouverte), je lui demande ses papiers et je gagne le concours. A moi la bière je ne sais plus où ! Mais bon, si la réponse n'a pas encore été donnée (juste là au-dessus), je gagnerai quand même. Foi de veau !

  • moi je parie sur Olivia. plus je la regarde, plus je me dis que c'est elle. la question est : va-t-elle me permettre de compléter ma collec' de médailles en chocolat ? quel suspense...

  • > Arnaud : oui. (merci d'éclairer ce lieu de cette grandeur.) quant à écrire le sourire, pourquoi pas. mais décrire, ça je ne sais toujours pas.

  • Oui, Delphine Dewost, sûr. J'ai perdu. Misère. (Quand on confirme une bonne réponse, on a droit à une Buckler, quand même ?)

  • Elle est effectivement conforme à l'idée que je me fais de la blonde du 78 dans les années 86 (vous me pardonnerez : je n'aime PAS ce département)
    Et j'imagine assez bien le petit pdf ébloui par la blondeur, la fraîcheur, la douceur...
    Alors ????

  • Oh yeah, oh yeah, bonnes gens!
    Au moment où j'allais poster un dernier indice je vois que tout s'emballe (et un mars)...

    Je vois aussi que l'intelligence collective de blogueurs bien orientés peut produire de parfaits résultats...
    Bref !
    Oui, la jeune fille blonde est bien Delphine Dewost.

    (allez, je poste tout de suite pour mettre fin au suspense insoutenable, les commentaires du jury sont à suivre illico)

  • Donc ! Le palmarès...

    D'abord bravo à Cassiopée - j'allais consulter un huissier pour savoir si on avait le droit de voter deux fois, mais la photo emporte le tout : cet oeil un peu nostalgique, se souvenant soudain... Autre chose quand même que cete Caroline Truc de tout à l'heure ! ;) Merci de ce joli clin d'oeil.
    (photo dédicacée ou demi devant les studios de Direct 8?)

    PhJ, l'aplomb de la réponse (et le scénar) donne évidemment droit à une Buckler ! on peut même envisager la Stella si l'attachée de presse de Scali te fait un mot d'absence.
    (NB - des mails pour les messages urgents, donc... ils croient que leurs auteurs ont des blackberries, chez Scali ? en tout cas, quel dommage, le scénar était magnifique ;)

    > Zel : ben oui... Allez, une Tourtel.
    (NB - bravo pour l'investigation... c'est dingue, cette sur-représentation de la blondeur à la télé !

    > CUI : et dire que j'ai mis plus de 5 minutes à trouver... honte à moi (NB - Rocky a peut-être 60 piges, mais cette Adrienne là, je ne lui en donne pas 25 ! ;-)

    > Miss : désolé, la médaille en choco restera toute seule... Bien tenté quand même - on les reconnaît, ceux qui ont eu l'idée d'aller taper dans les rubriques "Culture"...

    Allez,

  • Ah, une Stella, royal ! Le 26 février à 15 heures, ça va ? (Si on peut grouper avec Cassiopée, c'est bien, ça fait des rencontres.)
    (Il ne faut pas crier haro (ah, ces belles expression de jadis) sur l'attachée de presse de Scali (Victoria, de son prénom) : personne au monde n'a mon numéro de téléphone, hormis ma mère – ce n'est pas une mesure de prudence paranoïaque du mec qui a pris la grosse tête, mais tout bêtement : je ne sais pas répondre au téléphone (je crie allô (c'est ce qu'on appelle l'indignation chinoise)), je n'aime pas ça.)

  • never mind... il faudra quand même que je récupère la première un jour... ;o)

  • Boire un coup en ta charmante compagnie, ça me tenterait bien mais depuis ma banlieue de la France profonde, c'est un peu loin :-/. Tant pis, je me contenterai de ta photo dédicacée :-)

  • Cher Flore deuxième du nom, vous êtes royal dans cet interview pod-vache. Les raisons de s'énerver ne manquaient pourtant pas. Si cette jeune fille cherche un témoin privilégié (le genre qu'on met en encadré dans la vieille presse), je peux toujours lui expliquer toute la genèse de ce blog et de son prédécesseur, ce machiavélique plan marketing fait en déconnant entre deux sifflotages de Springsteen ou en se racontant d'anciennes lectures. (Et je ne suis pas Philippe Sollers, donc pas de risques de réseau copains-coquins. En plus, je ne vais Rive gauche que pour mes chemises).

    Pour moi la bière, c'est avant tout la Météor.

  • > Phj : le 26/2 à 15 heures, parfait !! je me renseigne sur le lieu d'ici là...
    (ce sera sans Cassiopée, malheureusement... mais au moins tu seras à l'heure pour Morandini)
    (et Victoria, quel beau prénom pour une attachée de presse ; comment dire non à une Victoria ?)

    > Miss : il ne tient qu'à toi ! ;)

    > Cassiopée : c'est vrai, ça, à trop fréquenter le net on en oublierait les distances...
    (une photo de moi, ou de Mlle Dewost ?)
    Et sinon... "Banlieue de France profonde"... tu veux dire "en région" et "dans les quartiers" ?? ;-))

  • soit. je suis en rebellion ouverte contre le travail en ce moment, je vais donc me faire une joie de prendre ce temps... :o)

  • > Montal : Merci ! je doute que la demoiselle ne cherche des témoins à décharge... et quand bien même, elle prendrait prétexte des échos de vos frasques musicales pour m'inventer des accointances avec les majors...
    (Quant à ce "machiavélique plan marketing"... quelle stupeur pour le monde quand il découvrira la vérité ! ;-)
    Je retournerai prochainement rive gauche ; il paraît qu'on y fait aussi des vestes sur-mesure, je vous raconterai.

    > Miss : la goutte d'or a donc fait déborder le vase... avec joie ;)

  • @2nd flore Oups, je loupe une sacrée occasion de rencontrer plein de gens intéressants :-/. Je pense que ta photo me consolera + que celle de Mlle Dewost.

    Oui en région, dans les quartiers, je n'ose pas dire lesquels sinon je vais me faire huer d'être pro-ségo.

  • Bon, BGSndPdF, le 26 février à 15h, on ne peut pas se voir ailleurs qu'au Flore, hein – histoire que tu repères efficacement les lieux, les places fortes où tu seras le plus agréablement mis à ton avantage le grand soir, les coins sombres où emmener les groupies dix minutes, tout ça.

  • > Cassiopée : va falloir que je trouve une photo, donc... La bise à Ségo, donc, et à bientôt !;)

    > PhJ : noté ! repérons les lieux en attendant les groupies...
    (il y a donc des coins d'ombre au Flore ? ;)

  • tu veux que je lui fasse la bise de ta part? ok je n'y manquerai pas. Pour sa campagne, j'avais pensé lui suggérer un gigle comme pour une console de jeu, avec comme commentaire "sego c'est + fort que toa" (avec accent du terroir pour que ça rime), mais je ne sais pas si c'est une bonne idée. sinon les mecs vous avez pas peur que le flore soit pris d'assaut dès votre 1er rv? si la nouvelle passe sur france culture ...

  • Flore, vous embrassez votre mère sur la bouche ? Ben dites-donc.

    (ref. à : "sur les lèvres, de ma mère (que j'embrasse)").

  • c'est parce que les sourires, cela se lit d'abord dans les yeux....

    La bouche n'est rien, un petite cerise, un bourgeon de printemps, ce sont les yeux que le font éclore.

    Et dans ce sourire, alors,,vous y lirez une partie de l'âme

  • > Catherine : c'est Cath qui parle, là ? ;))

    > Affrivolante : parfaitement (et joliment) juste... manquent toujours les mots, mais il est vrai qu'en la matière ils sont secondaires...

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