Depuis de longues semaines des envies de voyage, sans perspective réelle. Une mollesse qui attendait mars, et qui squatte encore un peu.
Trouver l’énergie de s’extraire du quotidien – juste une petite impulsion, pour sortir. S’aérer. Etonnant qu’il faille parfois se faire violence pour aller chercher la douceur.
Et un soir, presque par hasard, se retrouver seul dans les rues d’un vieux Paris étonnamment désert, à marcher sans vouloir s’arrêter, le nez en l’air et les yeux qui disent "Quand même...", seul avec la ville.
Une ville-musée, paraît-il. Mais que c’est bon de se promener dans les galeries d’un musée un soir de fermeture.
Les envies reviennent, le printemps s’annonce beau.
[un ordi s’éteint, un être s’éveille]
Commentaires
"Les envies reviennent, le printemps s’annonce beau"... et tu as trouvé ton titre :
Quand même.
g.
[non ?]
"se faire violence pour aller chercher la douceur."
"Mais que c'est bon de se promener dans les galeries d'un musée un soir de fermeture."
Tout pareil.
Intelligent et (f)utile ce commentaire...
Partant, on se fait un grand pont de mai? Ah, Romorantin...
C'est vrai que des fois il faut se forcer pour faire ce qu'on sait être bon pour soi. Il faut le faire avant d'arriver à un point d'avichissement et de non retour ;-)
Quoi de plus logique que se sentir vivant dans un musée?
(Non, rien, juste je reconnais ces sensations...)
Besoins et envies identiques... Je n'ai rien à ajouter....
> gaBree : Ah? c'est vrai, ça marche. Séduisant.
(... mais vous ne m'en voudrez pas d'espérer un tout petit rapport avec le contenu ? quand même... ;-)
A tout prendre, je préfère "Grand public"
> Jane : ... au moins, il fait plaisir ;)
> Castor : le grand-pont, pour moi, c'est dès ce soir... mais ce n'était pas le sujet, j'imagine...
> Cassiopée : se forcer juste pour faire des choses, parfois...
(non-retour, comme vous y allez !)
> Presque vivante : se sentir dépassé, non pas par les événements mais par les pierres, j'ai toujours trouvé le sentiment exaltant
> Névéa : well... partageons ! ;)
Nan pour le moment, je ne t'en voudrais que de me dire vous.
g.
PT m'avait bien dit que tu l'avais écrit "pour moi". Et tu n'as pas idée...
quartier ? ni odéon, ni montparnasse, ni ménilmontant, ni halles, ni montmartre (beurk), ni bastille, ni...
?
Comment ça ni..., ni..., ni.... tout ça et plus encore, j'espère ! Montmartre, ce matin par hasard, en retard, sous le soleil, en descente et en courant... comme un travelling avant râté, c'était chouette.
ok ok - Montmartre le matin, en courant ok (mais que si on croise Keren Ann mal coiffée qui sort acheter des croissants et des clopes)
Ah tiens, quand je suis passée ce matin je n'ai pas vu la petite phrase en rouge. Suis bien d'accord... :o)
> gaBree : oups ! (c'est que, la remarque était presque collective) ... tu me pardonneras ? ;)
> PJ : pas encore, en effet... (j'espère que la conclusion vaut aussi pour toi!)
> Arnaud / Esperluette : loin de Montmartre, loin de Keren Ann, et surtout pas en courant ! c'était derrière la place des Vosges, les Francs-Bourgeois et leurs voisines. désert, je vous dis !
> Miss K : ... c'est qu'il n'y était pas ;-) mais sans lui la note était incomplète.
on n'est jamais loin de keren ann
Ca dépend, tu vas mettre quoi comme titre ?
g.
[qui plaisante, hein]
S.Fl. en avance sur les hirondelles ? N' y a plus de saison... (et je dis rien de la rentrée de septembre qui se fera en juillet cette année).
... et donc ça presse, euh le truc dont parle gaBree, au-dessus.
"Seul avec la ville", on pourrait dire "Enfin seuls!" et se lover dans les arrondissements, découvrir les secrets sussurés à la faveur de cette intimité inespérée.
Voyons voir ce Printemps...
> Arnaud : si tu ne vas pas à Keren Ann... ?
> gaBree : inch'allah...
> Hellohlala : le printemps à Paris respecte des règles immuables (j'avais écrit un truc là-dessus l'année dernière, à la même saison sans doute...), je n'oserais les perturber ! ;-)
> Lecture aléatoire : (bienvenue) "enfin" je ne sais pas, c'est bon de se laisser surprendre, non ?
> LVS : venez donc voir à l'occasion ! ;-))
Tiens, oui, allez, je vote pour "Grand public".
C'est incroyable ce que cette ville peut inspirer.
Une balade, le soir, et on lève la tête. On découvre, on redécouvre, on se souvient, on sourit, on ferme les yeux, on s'arrête, on repart... interminables courses après les pierres.
> Phj : ah, ça fait plaisir !
(il figure en tete d'une liste déposée hier (chez Maître Kanter et) sur le bureau du Grand Décideur...)
> Benoît : elle n'est trop petite qu'à ceux qui ne savent pas la quitter de temps en temps...