La guerre à neuf ans, c’est Vichy vu à travers les yeux d’un gamin qui ne s’étonne de rien : on y croise des allemands, des fonctionnaires français, des écrivains planqués et des résistants en planque, on y pisse dans son froc pendant une interro de français mais on fait son fiérot devant un revolver chargé.
On croise aussi Gabin et Darry Cowl, parce que Pascal Jardin ne peut pas s’empêcher de lier ses souvenirs d’enfance et ses années 60, et jamais le livre ne manque de souffle parce que le bonhomme, lui, ne manque pas d’air.
Quand Pascal Jardin a écrit ce livre, il avait 37 ans. Je n’en ai pas beaucoup moins aujourd’hui, et pourtant je me suis senti petit comme un étudiant branleur face à un lion quinquagénaire en plein démon de midi.
Et ça donne envie.
Alors maintenant, petit, on se lève et on avance. Ce n’est pas parce qu’on a du pot qu’il faut tourner autour.
Commentaires
le meilleur dans votre note cher Pdf, c'est ce qui est écrit en rouge.
oui je sais c'est faire un peu court. mais tant pis.
le meilleur dans votre note cher Pdf, c'est ce qui est écrit en rouge.
oui je sais c'est faire un peu court. mais tant pis.
La petite brune a l'affirmation un peu trop récurrente, mais je suis assez d'accord avec elle. Et je délaisserais volontiers le Strategor pour lire ce livre.
...
Il faisait un peu froid certes et vous n'êtes pas le meilleur organisateur de soirée que je connaisse, mais ne rien faire avec vous à Montmartre en avril fut un vrai plaisir.
Effectivement, la guerre a neuf ans, c'est le genre de livre qui vous fait douter de la fiabilité de la génétique.
(Je vois que je ne suis pas le seul à rager lorsque mon commentaire ne s'affiche pas, et à le relancer, donc, plusieurs fois dans la foulée. Deuxièmétage, il faudrait intervenir...)
> Petite Brune : court sucré, ça me plaît. avec un nuage de lait. à bientôt ;)
> LVSfromMontmartre : laissez le Strategor, je vous raconterai.
(et puis, vous l'avez vu, connaître l'histoire des organisations ne fait pas de vous un organisateur, alors...)
quant à ne rien faire... à refaire, bien sûr.
> Castor : s'il s'agit du fils, j'avoue que depuis qqs années son engagement citoyen me plaît - discret, et à la fois plus utile et plus difficile que la défense des bébés phoques ou un gala par an pour les enfants malades.
s'il s'agit du père, je ne peux dire... si ce n'est cette anecdote, racontée en préface de l'édition de poche par Alexandre J : en 1971, Jean Jardin (le père) ne voulait pas que sorte le livre de Pascal ; il était prêt à payer cher pour ça, mais PJ et son éditeur (B. de Fallois) ont tenu bon. Et ils sont allés plus loin. Un été à Deauville, à l'heure où le père avait ses habitudes sur une terrasse du front de mer, ils ont loué un petit avion pour y accrocher cette banderole : "lisez La guerre à 9 ans de Pascal Jardin". J'aime bien.
Vous avez lu "Le roman des Jardin" ?
> Franswa : intervention réussie... (toujours plus difficile, à l'étage...)
Je n'ai pas lu "le roman des jardin", les précédents opus qui passèrent par mes mains ayant tous chu avec une régularité helvétique à cause de leur nullité, mais il faut savoir donner sa chance au produit, n'est ce pas?
Moi, dans la famille Jardin, j'ai juste lu Fanfan, pas parce que Fanfan la tulipe (oui je sais nulle celle-là) mais parce que j'étais à cette époque follement amoureuse (ça date un peu, non, c'était pas d'A. Jardin)), et je me suis jetée sur ce livre au super H dès que je l'ai vu. Ca m'a fait passé un bon week-end :-)
J'imagine que tu as passé un bon week-end, alors, Cassiopée.
Un peu de repos, un peu de sommeil, ça te requinquerait n'importe qui...
> Castor : il m'a bien semblé comprendre que "Le roman des Jardin" n'avait pas grand'chose à voir avec les précédents. Perso, je m'étais essayé au Zèbre... bien trop sucré pour que je le finisse.
> Cassiopée : être amoureux, tiens, en voilà une bonne idée ;-)
> Franswa : petit polisson, va
Oui, ça fait longtemps que je me dis qu'il faut lire un Pascal Jardin. Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai jamais fait.
Bon allez, je me commande celui-là. T'as intérêt à ce que ce soit aussi bon qu'Eureka Street.
> Benoît : ouh là, attention !! la seule chose dont j'aie parlé ici qui soit à même de te procurer le même plaisir qu'Eureka Street, c'était Springsteen seul à Bercy en 2005.
Pour le reste, j'aurais peur de te décevoir ;-)