Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Crédit-pages

d67311c10806197945c377e375c42e08.jpgIl y a les scientifiques qui pressentent des théories et passent des mois à tourner autour pour la valider, la préciser.
Il y a tous ceux qui se foutent des théories.
Et il y a une catégorie de branleurs un peu spéciale - les littéraires, qui tournicotent le nez en l’air autour d’une idée en attendant qu’une théorie leur tombe dessus comme une évidence.

L’avantage des théories simples, c’est qu’elles sont souvent vraies, que c’est parfois un plaisir lorsque soudain la réalité les invalide (le petit grain de sable est plus intéressant que la machine)… et qu’on les remplace facilement.

Je n’ai pas élaboré beaucoup de théories dans ma vie (je veux dire : des théories dont je me souvienne le lendemain), mais il en est une qui depuis dix ans ne s’est jamais démentie : celle du crédit-pages.
C’est une théorie qui vaut pour les auteurs qu’on n’a pas encore lus – par exemple les auteurs de premieroman (vous savez, ce truc devenu un genre-en-soi, dont on s’amuse à la rentrée).

Le principe est simple : à chaque fois que vous ouvrez un nouveau livre, sans en avoir exactement conscience, vous accordez à l’auteur un crédit de X pages pour vous intéresser à son histoire, faute de quoi vous le renverrez au fond de l’armoire de vos déceptions littéraires.

Ce « X » est une synthèse complexe de facteurs très divers – dans le désordre : le titre du livre, l’éditeur, l’illustration de couverture, le texte de 4e de couverture, une interview entendue à la radio, une critique lue dans un journal, un écho dans un dîner, le conseil d’un ami (essentiel), la trombine de l’auteur… Et j’en oublie, bien sûr (mais vous me le direz, bien sûr ; les théories, c'est quand même mieux à plusieurs).

Le crédit-pages dépend aussi de la personnalité du lecteur : certains n’ont aucune scrupule à abandonner un livre en plein milieu lorsqu’il s’y sentent mal installés ; d’autres sont capables de s’accrocher comme s’ils s’imposaient une épreuve (deux hypothèses : l’obsession de finir ce qu’on a commencé ; le fol espoir d’une grande révélation finale) ; j’en connais enfin qui lisent en sautant des passages entiers – même quand ils aiment le livre.

Dernier facteur : les conditions d’achat. A moins que vos moyens ne soient illimités, le crédit-pages sera toujours plus élevé pour un livre acheté neuf que pour une occase – a fortiori un livre emprunté en bibliothèque.

Et voilà. J’en étais là, tranquille avec ma petite théorie pas très utile, quand soudain elle m’a rattrapé avec une force que je n’avais pas imaginée.

Car il existe une catégorie de lecteurs un peu particuliers, pour qui le crédit-pages est un élément essentiel.
Des lecteurs qui n’achètent jamais de livres, croulant déjà sous le poids de ceux qu’ils reçoivent ; des lecteurs qui par essence mettent la barre très haut et fixent le X très bas (entre 0 et 10 pages, je dirais) ; des lecteurs qui plus que les autres (si j’ai bien compris) aiment en savoir plus sur l’auteur avant d’ouvrir son livre…

J’allais vous en parler, de ces lecteurs, mais je suis déjà long, mon crédit-lignes s’épuise.
J’y reviendrai, promis – ici ou de façon strictement confidentielle...

A bientôt.

Commentaires

  • Ah, mais c'est que je suis "Oun gran spécialist" des théories fumantes !

    J'ai à ma disposition la "théorie des 5 facteurs" (c'est pour partir au ski, j'aurai l'occasion d'en reparler...)

    "la théorie de la belette" (inavouable en ces lieux...)

    et bien d'autres, j'invente aussi des trucs, genre "pain de mie sans croute", dont l'idée m'a été subtilisée par Harry's et le "démaquillant aux larmes de vierges" que Beigbéder m'a honteusement piquée, j'ai des preuves écrites datées ainsi que des témoins.

    Pour en revenir à ta théorie crédit-pages et pour parler plus spécifiquement de ces fameux lecteurs que tu n'osent pas nommer, je crois qu'il s'agit en l'occurence d'un rapport crédit-ouverture.
    La plupart des livres en SP ne sont mêmes pas ouverts. La 4è est plus que détermiante lorsque l'on est pas "bien né"...
    Je t'ai déprimé ?? Ok, je sors !

  • Moi mon crédit-pages est de 60, 69 à la limite... (y'a moyen de les mettre sur un compte rémunéré?)

  • Ah ? Et tu l'évalues à combien, le crédit-pages chez le critique littéraire moyen ? Je commence à comprendre pourquoi certains bouquins me tiennent en haleine sur les premières pages et se dégonflent d'un coup passé la 10e. Humpf, c'est du joli.

  • y'a pas un crédit lignes ? quoi j'exagère.... ?

  • > Mikael : oh non, pas déprimé ! tout ça je le sais bien, au début je trouvais ça un peu écrasant et puis, finalement... on part au combat avec ses petites armes - et l'éditeur joue un rôle déterminant, je crois.
    (et il faudra bien sûr que tu t'expliques sur cette théorie de la belette...)

    > Presque : pas idiot, la lecture à l'envers ;-))
    (pour la rémunération, à part pour ceux qui considèrent que tim is money, je ne pense pas...)

    > Miss K : ben justement, j'en sais rien! c'est toute la science des éditeurs, à mon avis, que de faire en sorte que ce crédit soit aussi élevé que possible (en commençant par le rendre strictement supérieur à 0, bien sûr)

    > Neige : bien sûr que oui ! les blogs ne fonctionnent pas autrement, non ?

  • Moi je veux m'erriger !! Je suis scandalisée par les 4e de couv qui racontent toute l'histoire jusqu'à la fin... ça me rend dingue, et dans ces cas là je n'achète pas le livre point barre ! Ca leur apprendra... (croisage de bras et secouage de tête "non non non").

  • HéHé.
    Le crédit-pages.
    Tu me fais sourire, attention je ne moque pas, je souris, et c'est pas donné à tout le monde à quelques minutes de rejoindre le lit pour indigestion prolongée...
    g.

  • Le pire pour moi est lorsque j'accorde un (trop ?) vif intérêt au crédit-pages susnommé et que rien ne se passe... Aucune alchimie. Aucun émoi.

    Y a rien de plus énervant qu'un beau gosse qui écrit mal ! OK je sors ! :-)

  • > Neige boudeuse : ah? je savais que c'était devenu la norme au cinéma (encore une belle connerie qu'on a gentiment été chercher outre-atlantique), mais pour le livre, jamais vu...
    (c'est bon, tu peux respirer maintenant :)

    > g. : eh bien... un sourire à nouveau, pour te souhaiter bon courage !
    (je ne sais plus qui disait que les livres, c'est dans le ventre que ça se passe)

    > Céline : un beau gosse qui écrit ? je ne vois pas du tout...
    (allez, rentre, un auteur perdu, dix de retr... ah non, c'est vrai, ça ne marche pas ;)

  • Je sens comme une espèce de thème récurrent dans les derniers billets, me trompè-je ? :)))
    Il paraît que les éditeurs à qui tu envoies un manuscrit fonctionnent de la même manière : ils auraient un crédit-page ultra limité, genre 3 ou 4. Mais va savoir, c'est peut-être une légende urbaine... :)) (et pour la petite histoire, moi je suis du genre à m'accrocher jusqu'à la fin, quitte à sauter quelques passages quand c'est vraiment insupportable, je crois toujours à la révélation, et je ne sors jamais non plus d'une salle de ciné avant la fin ; c'est grave docteur ?)

  • ah oui il font ça pour les films tu vois la bande annonce t'as vu le film je suis d'accord mais là ça me donne l'impression d'économiser une séance...
    Mais c'est surtout les livres de poches qui font ça...
    Melle Chose nait dans un ranch quand elle rencontre machin à l'age de 20 ans et puis après 4 enfants blabla elle meurt dans ses bras... (bon j'exagère pour le sujet mais en gros c'est ça...!)
    grrrrr
    PS : (rien à voir hors sujet total en plus j'ai un blog si je veux écrire des crucs mais bon...) Pour ceux qui n'ont pas encore lu Fante il faut impérativement s'y mettre einh, genre "Mon Chien Stupide" j'ai encore les yeux mouillés quand j'y pense.

  • @Neige : Ah tiens, j'ai fait ma Maitrise sur Fante ! à l'époque, j'étais en contact avec sa femme et son petit-fils Peter... Enfin, moi je dis ça, je dis rien. On discute, quoi, j'aime bien quand on produit un discours indépendant de la note, de l'auteur et même du blog.
    hein, quoi, SecondFlore ? Qui ça ?

  • attention je suis débutante en Fante einh. Je viens d'entamer mon deuxième : Ask the Dust, avec une préface de Bukowski... juste la sensation de tenir un truc assez exceptionnel dans la main... Comment être passée à côté tout de temps et tout... Non mais c'est un des rares livres qui m'a fait pleurer, le genre où tu rates ta station de métro, où tu continues à lire dans rue et tout...

  • Oui, Demande à la poussière est certainement son meilleur(adaptation ciné recente à banir ), même si j'ai personnellement un faible pour La route de Los Angeles (plus cynique et adolescent, en précurseur de Salinger) En général quand on commence, on lit tout. Bukowsky lui doit beaucoup (quasiment tout, disons le franchement), même si je n'ai jamais retrouvé chez Buck la tendresse et la colère de Bandini.
    Fante na jamais connu la gloire. encore aujourd'hui, aux USa, il reste totalement inconnu...ça fait réfléchir.

    Bonne lecture en tout cas, je t'envie un peu de découvrir tout ça.

  • > Fashion : bah... je n'avais pas parlé de livres depuis l'histoire des dédicaces ! ;-)
    (les récurrences ça fait mal aux yeux, je trouve...)
    Le crédit-pages des éditeurs est faible, en effet (voir les piles de manuscrits qui m'amoncellent!)... mais fixe.
    (cela dit, pour avoir travaillé un temps dans l'édition (non littéraire), je sais qu'il suffit parfois de quelques lignes pour savoir que non, vraiment...
    Quant à ta persévérance de lectrice, je ne sais si c'est grave - mais moi, j'admire !!

    > Neige / Mikael : je vous en prie, installez-vous confortablement - je fais le service - Fante orange ou Fante citron ?
    "Mon chien stupide", je note.
    Et puis, Neige, j'ai pensé à toi hier soir en exhumant "Toute ma vie", de McInerney - et cette fin de 4e de couv :
    "Parce qu'elle se refuse à (...) mélanger les afaires de sexe et les affaires de coeur et à prendre l'indifférence pour le débutr de la sagese, Alison risque le pire : la solitude, quand la neige tombe sans fin dans une blancheur d'hôpital".
    Après notre commentaire j'ai fait un petit sondage sur les dernières pages : elles se passent bien dans une clinique... ;)

  • non Secondfloor : tu note pas, tu te rue... dans la première librairie et tu l'achète, tu le lis dans la journée. Point barre.
    C'est pas Mikael qui me contrediras, pendant qu'on boit notre fanta (sans sucre pour moi merci)...
    Pour McInerney j'ai c'est la Neige qui tombe qui te fais penser à moi ? non je déc.

  • pardon pour les fotes d'orthograves j'écris sans me relire...!!! HONTE A MOI

  • !!Attention cette note contient des bouts d'analyse... Poussez vous l'inconscient va parler!!!

    Quand j'étais sur son divan, mon psy (qui n'était pas le dernier pour la déconne) m'a dit que théoriser vient du grec "***" qui veut dire mettre en ligne, ranger (genre référence à la famille, à l'ordre tout ça)
    Et là j'ai un flash: "ah ok donc théoriser c'est comme enfiler des perles sur un collier quoi"
    Et lui:
    Oui vous avez raison, lorsqu'ils théorisent il y en a beaucoup qui enfilent des perles.

    Bon et ça nous a fait rire.
    Ok bon je sens que là c'est pas super super drôle mais je vous jure qu'en situation... ;)))

    Sinon pour livres et films je suis comme fashion une fois commencé je vais jusqu'au bout, je ne sais pas une fidélité intellectuelle... Et puis au cinéma c'est souvent essentiel (par exemple si tu n'as pas le 5 dernieres minutes de "blow up" je pense que tu te fais chier...)

    Ceci dit pour les livres je commence un peu (l'age sans doute...) à m'arretter si vraiment, vraiment c'est trop chiant.

    Le premier a qui j'ai coupé le sifflet est gore vidal avec palimpseste... (non sans rire est ce que quelqu'un a aimé cette prose lamentable et bouffie d'orgueil?)

    Bon enfin bref voila voila, tout ça tout ça etc....

    ;)))

    a+

  • > Neige : aujourd'hui non, mais prochainement, oui.
    Crédit-pages (grimpé en flèche grâce à toi) : 35 ;-)
    Mais à te lire, je devrais m'y installer bien avant ça...

    (et pour McInerney : la neige, oui, belle coïncidence... disons que ça tombait admirablement bien)

    > Yann : un lacanien tendance rigolo, ton psy ? ;-)
    (sinon oui, une théorie, c'est un collier que l'on trouve un peu par hasard - une connexion qui se fait soudain - et des perles qu'on ajoute, je suis assez d'accord)
    Quant à Gore Vidal, j'en avais entendu parler... assez pour lui accorder un crédit pages de 0 !
    (mais le scénar de Caligula, quand même, c'est marrant - à regarder en accéléré...)

  • 2nd : Mon Chien Stupide on est mordu (warf) dès les 5 premières je dirais... Enfin dès qu'on fait connaissance avec le chien...
    Mikael : je comprends que tu sois un peu envieux, ça me fait pareil quand je fais découvrir un nouvel auteur à quelqu'un...
    Par exemple la trilogie de Pullman "Le miroir des mondes"... j'envie les gens qui ne l'ont pas lu (attention ça n'a RIEN à voir avec la litterature américaine dont nous parlons en envahissant le blog de Second etage)

  • oui, un lacano deconnant ;)))

    Et pour caligula, pourquoi au ralenti?
    Bien que (je le reconnais humblement), mes passages préférés ne sont pas forcement ceux prévus dans le scénario officiel....

    oups... ;)))

    yann

  • Est ce que la ligne commentaire est séparée du crédit ligne? Quel est le TEG? un peu de précision que diable ! :)

  • Jolie théorie. Chacun utilise sa petite technique pour lire.

    Personnellement, je préfère suivre mon instinct. C'est plus romantique, je sais. Cependant, je lis toujours les livres au complet.

    L'auteur mérite ce respect.

  • Pour moi, c'est toujours une douleur que d'abandonner un livre en cours de route. Je ne le fais qu'exceptionnellement. Vraiment. J'aime bien lui laisser une chance jusqu'au bout, comme quand je vais au cinéma.

  • > Neige : alors, s'il est affectueux... ;)

    > Negrito : la certitude, c'est le crédit variable... j'avoue que je ne me suis pas penché sur tous les détails - l'assurance, par exemple...
    (mais tout coup de main de spécialiste est le bienvenu!)

    > Mireille : ah mais attention - le crédit-pages, c'est de l'instinct! (tant qu'il reste inconscient - mais c'est presque toujours le cas).
    et bravo pour cette généreuse ténacité ;)

    > CUI : heureux le livre qui tombe entre tes mains !!

  • Exception qui confirme la regle: SAS, le credit page est nul.

    A moins que ce ne soit le livre.

    A moins que cela ne soit pas un livre :)

  • Exception ? Il me semble assez fréquent que les crédits soient refusés!
    Et à bien d'autres trucs-en-page que SAS... ;)

  • Personnellement, je finis toujours un livre que j'ai entamé, même si je n'accroche pas forcément avec les idées ou autre... Tout simplement parce que j'aime savoir où l'auteur veut en venir et puis peut-on vraiment porter un jugement sur une lecture inachevée? Mais bon, est-ce parce que je suis sélective? Toujours est-il que je n'ai jamais eu abréger mes lectures pour X ou X raisons.

  • Bon, si ton éditeur ne te demande pas de réécrire intégralement les premiers chapitres, c'est bon signe, alors, non ? ;)

  • Hum, me sens un peu honteuse là, pour plusieurs raisons
    1. revenant sur la toile après une semaine sans, j'ai un peu zappé ton article (l'image ne me disait rien, c'est que je suis une visuelle moah), allant à droite à gauche, j'ai été sur le blog de Thomas Clément (j'ai du mal à mettre ds ma petite tête qu'il ne met plus d'infos sur l'édition alors j'y jette tjrs un oeil) puis chez les 3 mousquetaires (décidément trop ... faudra que je le mette en lien) puis sur strictement confidentiel qu'ils avaient mis en lien. Et là, je lis ton article. Je ne me rends mm pas compte que tu avais écrit ici qqchose de très proche .... Alzheimer qd tu nous gagne :-(
    2. Concernant mon crédit page. Il m'est déjà arrivé de ne pas terminer des livres pour des raisons débiles. J'emprunte quasiment ts les livres à la bibliothèque. Et qd arrive la date fatidique de retour, il arrive que je n'ai pas fini si ça ne me branche pas trop. J'en trouve un qui me plait plus entre temps... Je n'ai pas été au delà de 60 pages pour la maladie de Sachs. Dès que je l'ouvrais je m'endormais. J'ai aussi chez moi des livres (achetés jadis) que je n'ai pas encore commencés (vive france loisirs et consors, hum).
    3. Pour la lecture, à une époque, je lisais des bouquins sf et je zappais le 1er chapitre pour être + vite ds l'action (puis j'y retournais qd je me rendais compte que je ne panais rien). J'ai aussi déjà regardé la fin avant d'avoir terminé, qd c'était gonflant pour voir si ça vallait vraiment le coup de lire (cf Amélie Nothomb). Ah qd on voit la difficulté pour mettre en place un roman bien construit et structuré et tout et tout. Oui je sais, quelle honte!

  • > Ysé : il se trouve décidément plus de lecteurs opiniâtres que je ne le pensais !
    (je m'étonne tout de même de cette idée de "jugement" que tu émets - on n'est pas non plus forcé d'émettre un jugement sur un livre, non ? cela dit, opiniâtre / opinion...)
    (je charrie exprès, hein ;)

    > Miss K : aïe! tu viens d'appuyer pile là où ça fait mal : je ne sais pas ce qu'il vaut, mais je n'aime plus le début de mon livre (chut! c'est un secret ;)

    > Cassiopée : avancer un peu, je l'ai fait aussi... abandonner au bout de 60 pages, je l'ai fait souvent - parfois pour mieux le reprendre, d'ailleurs, quand un élémet extérieur vient soudain accroître le crédit-pages.
    Il m'a fallu trois tentatives pour lire L'étranger, par exemple, mais à la troisième quel bonheur!
    (tu peux jouer au jeu des sept différences entre ce texte et celui de Stricto Conf, ils sont quasi-identiques, en effet... mais entre-temps ça m'a amusé de mettre un lien vers les pères siffleurs...)

  • (ok je ne dirai rien)
    (mais cela ne m'empêchera pas de lire l'ouvrage en question)
    ;)

  • Disons que je cherche à comprendre ou à savoir quelles sont les intentions de l'auteur, et non pas juger...
    (Je sais que tu charries et moi j'opine du chef, on est quitte! ;-) )

  • > Ysé : ... un cas pratique alors : quand tu découvres que les intentions de l'auteur sont de se faire plaisir à lui-même (ou d'épater la galerie), continues-tu la lecture ? :)

  • En fait, je me débrouille toujours pour ne pas acheter ce genre de livres. Je très sélective! ;-)

  • Assez d'accord, la seule incertitude étant dans la détermination de x, comme d'habitude.
    Je crois que nous sommes également très variable dans notre patience et notre capacité d'investissement ou de concentration, avec les livres comme avec les personnes :)

  • x dépend souvent de nous à un moment t, oui! ^

Les commentaires sont fermés.