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Citation, poil au...

Une fois n'est pas coutume, un petit jeu en attendant une note à venir.

Voici donc une citation d'un auteur français contemporain... Mais qui ?

"Le bon livre, c’est celui qui résiste à cette avancée, qui se dérobe, qui réclame un nouveau regard, qui s’apprivoise et qui, au fil de ce travail, modèle en retour nos manières de penser, de sentir et de vivre."
(NB - évidemment, on ne demande pas à son petit moteur de recherche...)

Indice : il a publié un livre en 2006. un livre qui ne modèle sans doute pas nos manières de pensée, mais qui réclame peut-être un nouveau regard. 

On pourra aussi débattre sur le fond... A bientôt ;) 

Commentaires

  • Euh euh "prix de flore 2006", il l'a même mis sur son dernier blog (zut ils vont voir que j'ai utilisé google), hein, il a pas sorti un livre en 2006, zut raté (le piège!!). Bon sans rire, aucune idée :-)

  • Julien Gracq ? 2006.

    Bon. Je sais que je n'ai rien révisé, je profite du silence et regarde par la fenêtre le ciel gris, les platanes et le stade de foot.

  • Pfiou... Vachement difficile... Mathieu Lindon? (comme on en parle beaucoup en ce moment)

  • Bon, j'avoue, j'ai commencé par faire ce qu'on m'avait dit de ne pas faire et ça m'a procuré quelques minutes de lecture et donné l'occasion d'apprendre que la personne en question avait aimé les Bienveillantes de Littell.
    A part ça, je trouve que Bertrand est un peu taquin dans sa façon de poser sa question et d'envoyer ses fidèles lectrices et lecteurs sur une fausse piste.

    Pour finir, je ne suis pas d'accord sur le fond tant il me semble qu'un bon livre ne s'apprivoise pas mais se ressent, se vit. Ca n'exclut pas qu'un bon livre puisse faire réfléchir mais je considère la lecture comme un plaisir et pas comme un travail (même un travail sur soi).
    Je ne pense pas non plus que les livres nous modèlent. Certains expriment, parfois mieux que nous ne le faisons nous-même, ce qui est déjà en nous, ce que nous ressentons et c'est pour ça qu'ils nous marquent : pas parce qu'ils nous changent mais parce que nous reconnaissons un peu de nous. Ils nous aident à nous connaître tel(le)s que nous sommes, pas à devenir autres.

  • Je ne suis pas du tout d’accord avec Cécile. Il y a peu de livres qui nous font vibrer, qui nous captivent plus que les polars. Sont-ils pour autant meilleurs que des livres plus difficiles, plus exigeants ? Lorsque j’ouvre un roman, j’espère trouver un autre angle de vue sur le monde, pas de me voir comme dans un miroir déformant. Bien des livres nous remplissent le temps comme une pizza remplit l’estomac : ils sont à la littérature ce que le fast-food est à la gastronomie.

  • D'accord avec Vagant.

    Sinon je ne vois pas de qui est la citation.

    BizZ

  • Heu... je n'ai pas parlé de livres difficiles ou exigeants...
    et puis je crois que le sujet est très subjectif et que chacun(e) cherche des choses différentes dans les livres.
    Moi les polars ne me font pas plus (ni moins) vibrer que d'autres types de livres. Je ne les considère pas comme un genre "à part" en terme d'exigenges, je n'en attends pas quelque chose de spécifiquement estampillé "polar" : il y a de bons polars bien écrits qui potentiellement me plaisent (Ellroy, Hillerman, Bunker, Jonquet et plein d'autres) et d'autres que je n'aime pas (Upfield par exemple).

  • Je comprends tt à fait ce que veut dire Vagant et moi non plus je ne suis pas d'accord avec Cécile (oui je sais, c'est pas très courageux de ma part de m'en prendre à qqun qui est déjà critiqué). Ce qui est en moi, depuis le temps, je ne le connais que trop. Un livre qui me marque durablement, c'est qu'il m'apporte quelquechose, donc forcément, d'une certaine manière il me transforme. Et je ne vois pas ce que le travail ou le plaisir a à voir là dedans.

  • ce n'est pas "me" critiquer que de ne pas être d'accord avec moi et j'aurais tendance à trouver ça inquiétant si subitement tout le monde était de mon avis. ;o)

  • aucune idée.
    c'était juste pour faire acte de présence...
    :)

  • Mes amis, vous n'avez donc pas reconnu la prose alerte de ce grand homme qu'est François Fillon, auteur de l'inoubliable "La France peut supporter la vérité"... Triste. Mais bon. ;)

    Et dire que je vais être obligé de défendre Fillon (ou plutôt, son nègre) dans un débat... Donc oui, me semble-t-il, certains livres nous transforment - pas d'un coup de baguete magique, bien sûr, mais parce qu'ils nous ouvrent parfois des horizons nouveaux, ou déclenchent en nous des choses que nous tenions cachées à nous mêmes et qui déclenchent l'action.
    Salut à tous

  • Curieux. Les livres que j'ai adorés ne m'ont pas nécessairement transformé. Certains ont procuré un plaisir instantané, d'autres trottent dans ma tête depuis des années. Certains étaient tout ce qu'il y a de plus classique, d'autres des torrents complètement désorganisés. J'avoue que parmis mes favoris, la plupart ne sont pas écrits en français. S'il y en a un qui, à mon modeste avis, se démarque, c'est "Ulysse". Chaque fois que je le relis, j'ai l'impression de découvrir un autre livre, une autre sensation.
    Désolé de ne pas avoir trouvé le bon filon.

  • Et sinon ca va ?
    g.
    [qui arrive et qui repart mais qui ne reste pas elle peut pas]

  • Assouline ?

    j'ai même pas trouvé même en googlant

    (en revanche, quand on google "le bon livre, c'est celui qui", on trouve des résultats amusants...)

    et sinon, totalement d'accord avec la définition de la citation : l'idée de résistance et de redistribution des manières de penser. Et j'ajouterai qui aurait charge de nous redire le monde dans lequel on vit, charge de nous le faire "reconnaître". Cette idée de reconnaissance, oui. De trouver sa langue propre, qui serait celle qui nommerait le monde. Quelque chose comme ça. Et rester simple, dans l'évidence de la reconnaissance...
    Par exemple - parler du jeu social sous l'évidence du jeu médiatique. Par exemple.

    Le livre suprême : entre "Voyage au bout de la nuit", et une pièce de Koltès. (je parle dans l'idée du bon livre, je ne fais pas de classement, de hit parade, bien sûr...)

    Enfin, le bon livre, c'est celui qui nous reste à écrire.

  • j'ai failli proposer le petit n.
    raaah!!! blanc bonnet et bonnet blanc

  • Je suis d'accord pour les livres "qui déclenchent l'action". C'en est même parfois flippant...

  • > Ex-mot : heureusement qu'il y a autant d'effets que de livres - et que tous (loin de là) ne nous transforment pas ! ;)

    > g. : ça va, oui. et toi ?

    > Arnaud : oui sur la reconnaissance - qui devient parfois résonance et alors transforme.
    (faudra progresser en Google ! ;))

    > Petite Brune : dommage ! mais qui sait, sur les questions culturelles qui sont loin de leurs priorités, ils partagent peut-être les mêmes nègres... (quoique)

    > Fashion : eh bien... je sens qu'il va te falloir en dire plus ! ;-))

  • ouais... google, quand il s'agit de trouver autre chose que des vulves paradoxales, je suis pas très performant...

    (bon, après une petite recherche (légèrement) plus poussée, j'ai trouvé : et je suis surpris de voir à quel point je suis d'accord avec lui, tout le passage sur Zweig... je suis moins avec lui quand il l'oppose à l'image: "littérature vs cinéma", ce vieux remake inutile et pauvre du déjà démago "peinture vs photographie"...)

  • Ah c'était Fillon, vrai ? avions pas vu la réponse.

    Tu as écrit auteur, et pas écrivain, l'indice était là...

  • > Arnaud : eh bien, voilà au moins une personne qui l'aura lu, ce discours ! ;-)

    > Brg : ... j'aurai dû préciser qu'il avait "dit" cette phrase, et non "écrit" :)

    PS - J'ai oublié de préciser une chose : si je suis assez d'accord avec lui sur les livres qui nous transforment, le couplet sur "le meillleur livre est celui qui se dérobe" me paraît un peu facile.
    J'ai connu de grands livres qui ont commencé par me fuir. Pour d'autres, bien plus nombreux, c'est juste qu'ils étaient très mauvais.

  • Oui, on peut dire ca.
    C'est toujours ce que je dis, ou presque.
    Je prends un peu de hauteur en ce moment, ca aide...
    Tu peux lire chez moi si tu veux mieux comprendre.
    A bientot,
    g.

  • > g. : vu!
    les hauteurs sont toujours symboliques
    (pas besoin de chercher à montmartre, par exemple ;)

  • Et hop, 18 mois plus tard, François F. intègre Truc#2.

    (PS - franchement, avec l'indice du titre, je comprends mal que personne n'ait trouvé à l'époque...)

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