Il y avait ces extraits d’Alexis Zorba que je ne retrouve plus, ces citations de Cercle qui me paraissaient très justes et trop sombres, cette réflexion inachevée sur le désir (le vrai, le rare) et les envies, et puis je suis retombé sur cette épitaphe sur la tombe de Kazantzaki :
Je ne crains rien. Je n’espère rien. Je suis libre.
Et je me suis dit qu'il serait dommage d'y ajouter quoi que ce soit.
Matignon attendra.
Commentaires
ça m'énerve (façon de parler) quand deux des blogueurs que je lis (toi et anthony) enCerclent mon état d'esprit du jour en deux coups de crayon.
Je pensais à une épitaphe, je suis lassé, heureux, et je voulais conclure un texte par Je suis libre.
Tu as tiré le premier. Tant pis, j'écrirai quand même.
tu t'exposes à une réponse en 32 paragraphes soit une petite centaine de pages sur les concepts de liberté et de désir ainsi que sur la notion de "désir de liberté" mais aussi sur celle de "la liberté du désir."
Je commence par quoi ? Les philosophes ? Les psys ? Che Guevara ?
BizZ
Assez d'accord avec Brg... Une bien jolie épitaphe...
Et je suis libre...
C'est beau mais plus facile à écrire qu'à penser. Ceci dit, j'adhère ! (ch'uis pas une poêle Téfal, hein !) Je sais, c'est nul, je m'en vais.
Euh, à bientôt quand même....
J'y suis allée un long moment, la Crète qu'il a si bien aimé et décrite. Et on ne ressent jamais si bien cet épitaphe superbe qu'au contact des crétois. Si tu as l'occasion, le musée qui lui est consacré à Myrtia fourmille d'infos. Mais tu fais bien de me rappeler à l'ordre, la Liberté ou la Mort est dans ma pile à lire depuis trop longtemps!!!
Libre aussi d'aller à Brive demain?
> Brg : Je n'ai fait que citer un mort, so feel free !
(Anthony, lui, est bien vivant)
> Fafa : 100 pages... je préfère lire ça sur papier ;-)
(tu pourrais commencer par le Che, tiens, pour élargir ensuite le sujet à ta guise... bise)
> Chroniqueuse : tu as bien encore quelques espoirs non ?? ,-))
(il faudra que je voie ça, tiens)
> Nath : ... et encore plus dur à vivre qu'à penser (mais oui, à bientôt)
> Lina Loca : et dire qu'à la base je cherchais un passage de Zorba - lui aussi, un jour, j'irai le lire en me délocalisant
> Ecaterina : oups... oups ! (et non "hips")
C'est une belle épitaphe en effet. Moi je ne connais que celle de Phoebe Buffay : Burried alive !
(eh oui, chacun ses références !!) ;-)
@oups
Pardonné pour cette fois. La prochaine fois c'est toi qui la payeras, la "hips" !
Bon week-end!
Oui mais quand même, si j'écris Je suis libre ça sent la citation de citation.
Je suis entre deux métros, ce soir, soirée pogo, et je sais pas pourquoi je pense à toi (vous). Feel free, c'est à opéra.
Je lis l'épitaphe et je me dis "moi aussi". Mais je suis triste et je m'ennuie. Comme quoi, rien d'universel là-dedans ;-)
Poil au gland.
> Emeraude : ces américains de série sont trop pleins de craintes et d'espoirs... ;)
> Ecaterina : noté !
> Brg : cette phrase-là vient de vraiment plus loin, non ?
(le pogo, tiens, la seule danse que je maîtrise ;)
> AnnaK : (sourire) l'histoire ne dit pas si Kazantzaki s'ennuyait... (qu'il fût triste, sans doute). Zorba, lui, non.
> Christophe : je savais qu'il pousserait !
le désir d'être libre de désirer aller à une soirée pogo...ça se précise.
biZ
Faudrait-il donc mourir pour être libre ? Bof…
Voilà ce qu'on appelle une libre interprétation, M. Vagant... ;-)
(mais voici une pertinente provocation.)
Libre d'aller à Matignon...
> C. Sauvage : je n'attendais rien de cette soirée, ni ne craignais quoi que ce soit, d'ailleurs... Mais il parait que de nombreux hommes libres ont séché cette mascarade... En étiez-vous ? (de ces gens libres, j'entends ;)
(PS - je le dis ici, pas là-bas, mais je vous lis avec bonheur chaque semaine... merci)