Evidemment, je pourrais écrire une note.
J’y dirais le plaisir de s’asseoir dans un fauteuil de ciné sans rien savoir sur le film, j’évoquerais en passant le plaisir de découvrir Catherine Keener au générique et la gueule parfaite de Vince Vaughn, je parlerais peut-être des prises de vue de Sean Penn et des rencontres que j’ai pu faire dans ce film – et de celles que vous y ferez, forcément différentes. Je conclurais sans doute par un éloge de la lenteur qui permet d’aller profond en évitant les lourdeurs.
Mais.
Mais il faudrait que je vous raconte un peu le film. Ce serait idiot : Into the wild est une aventure, alors autant ne rien savoir au départ. Sinon qu’il y a parfois de très beaux voyages à faire, un dimanche soir.
Bon film.
Commentaires
Cette note donne envie alors tant mieux.
Ah tiens, il y a Vince Vaughn et Catherine Keener au générique ? (et si je comprends bien, tu n'as pas cédé aux sirènes d'Alien vs Predator ?:)))
C'est un peu comme quand on va voir ce film alors que la bande annonce ne nous a pas du tout tenté et que finalement, on reste scotché sur son siège pendant deux heures !
Très bon film, je confirme.
Je suis très impatiente de voir ce film, je suis fan des films de Sean Penn.
Tu aurais peut être juste pu mentionner, comme pour la fanfare, le silence de cathédrale et le recueillement de la salle, pourtant comble pendant tout le générique.....
Espérons que ça donne des envies d'isolement à Nabot Léon...
Et pas un lundi ?
très inattendu, j'ai trouvé, de la part de Sean Penn. Mais je me faisais peut-être des idées.
Très bon, en tout cas, mais y aller en ayant diné, parce que oui, c'est long (pas de jugement de valeur ici) et ca crie famine à la fin
Idem, je ne savais rien de plus de l'histoire, et j'ai d'autant plus apprécié...
J'ai vraiment aimé la touche du réalisateur lors de la scène du diner au restaurant au début du film avec les visages en gros plans
Si j'étais un homme, je serais amoureux de Catherine Keener.
Hélas, pour moi je ne suis pas un homme. En revanche Sean Penn EST un homme. Et c'est lui qui était derrière la caméra...
> G. Rose : le film aussi donne envie - une envie non définie, mais certaine.
> Fashion : Alien vs Truc, non - je n'aime pas beaucoup les jeux vidéo ;)
> Emeraude : heureusement que je n'ai pas vu la bande-annonce, dis donc !
> Nath : perso, c'était mon premier...
> Castor : tu étais avec nous ?? ;)
> Albin : au cinéma, c'est tous les jours dimanche, non ?
> Joséphine : à la sortie du ciné, un McDo scintillait. Encore moins envie qu'un autre jour...
> Stéphanie : il y en aurait pas mal d'autres, des plans comme ça (sur chacune ou presque de ses rencontres, si je me souviens bien). je n'ai pas lu les critiques des cinéphiles officiels, mais je doute qu'ils trouvent bcp à redire.
> LVS : vous ne me disiez pas récemment qu'il s'est rendu libre avant de vous (nous) rendre visite en mai ? ;)
Un vrai Ferrero Rocher ce film
100% d'accord.
Bon voyage à ceux qui ont la chance de ne pas encore l'avoir vu...
"Nous"? Tu étais avec Nabot Léon? J'ai appris (authentique) qu'en hongrois, Sarkozy signifie "entre deux marais", pas mieux...
> Maxime : ... et tu en serais l'ambassadeur, donc
(i love your blog title)
> Benoît : et hop ! le retour s'est bien passé ? ;)
> Castor : peut-on vraiment comparer un marteau et une enclume à des marais ?
J'ai trouvé ce film très dur... Beau, superbe, intelligent mais dur... et il manquait cruellement d'humain, de chairs l'une contre l'autre. Ce jeune homme qui a l'air asexué, qui meurt en aventurier coincé dans tous les sens du terme sur son île.
Ah mais c'est que j'ai beaucoup aimé le fait qu'il repousse (gentiment) cette jeune hippie si appétissante - très juste dans le film...
... et qui m'a donné envie d'aller voir le livre dont il l'a tiré.