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Le courage de Suppr

Un des dangers, quand on écrit un roman, c'est d'avoir quelque chose à dire. Quelque chose de précis, j'entends. Parce qu'on est toujours tenté de faire détour pour placer telle ou telle idée, et cela se fait presque toujours au détriment de la force narrative.

Parfois, miracle (ou talent) (ou travail acharné ?), l'idée se coule parfaitement dans l'histoire. Parfois même la grâce est là et l'idée devient histoire. A défaut, il faut savoir abandonner - avoir le courage de la touche Suppr.
- T'as raison, vivre dans le Suppr, c'est pas si facile, mais au fait pourquoi tu nous racontes ça ?
- Parce que cette idée que je n'arrive pas à placer, je pensais la mettre ici.
- Fais comme chez toi.

La voilà, donc, l'idée. Au cœur du Truc en cours, à plus d'un titre.

« Il faut autant de travail pour écrire un mauvais roman qu'un bon. »
(A. Huxley)

Allez, au boulot.

Commentaires

  • Le danger quand on écrit un roman, c'est d'avoir une histoire à raconter qui ne laisse plus la place aux idées ;-)

    Allez, au boulot.

  • " Je ne suis pas d'accord. " (Amélie Nothomb)

  • > Fishturn : les idées passent toujours... quand on en a, bien sûr.

    > Christophe : ça alors... et elle étaie sa thèse, ensuite ? ;)

  • Est-ce qu'on reconnaît un grand auteur a son usage du suppr ? (ça me rassurerait que vous disiez oui ;-)

  • Et bon travail !

  • Voilà ce qu'on peut faire quand on se rebiffe et je le conseille à chacun qui peut avoir des ennuis avec ce gros connard de sarkozy ou sa clique de clowns de flics minables : je suis en train de régler un petit problème du genre détail avec cette grosse tache de si peu président de la république Française, en lui envoyant un avocat pour mises sous surveillance illégales, lynchage inspiré de bonnes vieilles méthodes qui ne déplairaient pas au ku ku klan, lynchage qui n'a mobilisé personne sur le web ou dans la presse et plagiat vulgaire et ridicule qui passe à la télé. Avis à la population et merci pour l espace d'expression. Voilà, ceci est également une tentative de gros scandale public parce que ça calme pas mal les gros connards.
    et dotclear dit :Vous êtes exclu de ce forum. L'administrateur ou le modérateur qui vous ont exclu envoient le message suivant -
    Quels Pétochards gerbants à Dotclear de la " blogosphère " :)

    Quant a sarkozy, s'il n'aime pas le web, et s'il n'aime pas la rue qui sait, la preuve, très bien se défendre, qu'il la quitte !

    http://lettres.blogs.liberation.fr/sorin/ - email Détecté comme spam - zut, on se donné le mot ? Car du lynchage, il ne semble pas avoir existé, seulement pour les gens dans la rue. En revanche, l'email-je-vais-vous-faire-un-scandale, est bloqué dans certains blogs

  • En revanche, pour écrire un mauvais article, il en faut nettement moins du travail (que pour un bon... à bon entendeur...)

  • Le plus difficile quand on commence à écrire c'est effectivement d'oser supprimer des lignes, des passages. Mais après quel bonheur ;)

  • > ficelle : pas sûr... disons surtout que les mauvais textes se reconnaissent à l'absence de Suppr...
    (merci ;)

    > Nina : ce message est considéré comme spam, oui

    > Lataupe : certes, certes

    > Blue jam : pas toujours, malheureusement (surtout quand il ne reste plus rien ;)

  • C'est tellement vrai ! Le plus difficile, ce n'est pas d'écrire, mais d'arriver à savoir si on a écrit ce qu'il fallait (et bien souvent, ce n'est pas le cas).

    Les peintres racontent souvent que le plus difficile, c'est de savoir quand s'arrêter : faut-il encore ajouter quelque chose, ou le tableau est-il "fini" ?

  • (c'est même très rarement le cas ! ;)
    Le parallèle avec la peinture est intéressant - avec une question presque inverse, peut-être : faut-il enlever enlever quelque chose ?

  • "les mauvais textes se reconnaissent à l'absence de Suppr"

    En même temps, trop de Suppr tue le Suppr , non ?

    (à force de Suppr, mon Truc n°1 maigrit à vue d'oeil et va finir dans le plus pur anonymat au beau milieu d'une nième Revue S(t)uppr...)

    Allez, un Suppr et au lit !

  • C'est la saison des régimes, on dirait...
    Heureusement, la nuit porte conseil, en attendant le bonheur supprême.

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