Je n’en ai pas vu à Varsovie, Bucarest ou Sofia, on pourrait presque croire l’espèce disparue mais il en reste encore, au centre de Paris.
J’en avais rencontré il y a deux ans, avec Virginie T. – un petit couple punk qui grelottait vers Répu, avec une gouaille vindicative et des rêves de gamins sous les piercings.
Celui d'hier dans le métro avait le visage buté de ceux qui tuent à petit feu l’enfant qui reste en eux. Assis au milieu du wagon bondé, une canette de Despé dans une main, une laisse dans l’autre, le t-shirt lacéré, du lierre en tatouage sur les bras, une toile d’araignée sur l’épaule gauche. Quand il s’est penché pour caresser son chien, découvrant sa nuque, j’ai vu un nouveau tatouage. Du texte, cette fois. Juste à l’arrière du crâne, endroit stratégique, comme un message au monde.
Je me suis approché.
Made in France, disait le tatouage.
L’identité, tout ça.
Commentaires
Envoi ta note aux écolos pour leur montrer que la décroissance est en marche, fini le Made in China !
Une bonne idée pour nos roms
Une bonne idée pour nos roms
J'en ai tout un repaire " Made in Menilmontant". Donc bien plus sympas. Quand tu veux. Faut juste aimer la pénombre, la bière et l'odeur d'urine.
merde, j'avais oublié ce truc que j'aime beaucoup. pourquoi je n'ai pas un répertoire à étonnements et anecdotes. on oublie tout.
> Castor : "un café et un décroissant, s'il vous plaît"
> David : ha ha !! (mais tatouer de force, il paraît que ça ne se fait plus)
> Cécile : ah, décidément, paris, quelle belleville...
> Ema : perso, comme je perds tous mes carnets, j'ai ouvert un blog. ça s'archive tout seul. tu devrais faire pareil.