Dans le Libé spécial Salon du Livre, Eric Chevillard se demande pourquoi si peu d’écrivains ont un blog. Franchement, la question importe assez peu, mais si on devait retenir qu’une raison technique, ce serait celle-ci : on perd si facilement ses carnets – ou alors, on n’arrive même plus à se relire… a minima, le blog est un lieu d’expérience ET un espace de stockage. Si on y ajoute quelques jolis échanges, franchement, pourquoi se priver.
Comme ça par exemple que je peux me souvenir de ce que je disais du Salon en 2006, du temps où Eric Chevillard lui-même n’avait pas de blog.
Hier soir, je m’étais promis de n’y faire qu’un tour, histoire de saluer quelques têtes et le stand du Dilettante. Pour son Vouvray (qui reste, de très très loin, ce qui se fait de meilleur sur un Salon du livre). Et pour la conversation des gens qu’on y croise.
C’est très étrange, sinon, de se balader un soir d’inauguration, alors qu’on se promet de ne rester qu’une heure. Parce que c’est là, bien sûr, qu’on croise lui, puis elle, puis untel qui, bien sûr, nous donne rendez-vous au Diable Vauvert pour un pastis. On dit que non, qu’on reviendra le lendemain, mais bien sûr on finit par y aller, au Diable.
Ah oui, au fait, ami Google qui archive tout, je voulais te confier mon Merci éternel au Diable Vauvert et aux Amis du Diable de m’avoir offert résidence voici un an (souviens-toi, il neigeait dans le Gard) pour écrire B.a.-ba. Voilà.
- Tiens, c’est vrai, ça... Il va comment, B.a.-ba ?
- Bah, ça va.
- Mais encore ?
- Je te raconterai quand on sera plus au calme. Je te ressers ?
A 22h, j’ai fini par demander un jus de pomme. Allez savoir.
… Et parce qu’on y prend goût, à ce Salon, j’y retournerai ce soir. En visiteur. Et en lecteur.
Il y aura du beau monde derrière les tables : Vincent Wackenheim, Décapage (et peut-être sa courriériste Simone de Bougeoir ?), Alain Bentolila, Fanny Salmeron (je ne vous ai jamais parlé de Fanny Salmeron ? honte), Emma Becker, Jonas Khemiri, Astrid Eliard, Guillaume Jan (ah non, il ne sera pas là, mais ça me fait plaisir de dire qu’il vient de sortir un deuxième livre), Mathias Enard.
Et toi, peut-être, qui sait.
Sinon, c’est que tu seras au salon de Châteauroux dans deux semaines. De ça, promis, on reparlera.
Commentaires
Il se peut que j'y fasse un tour, avec le rouge aux joues d'être un si piètre lecteur (un peu comme une pucelle au salon de l'érotisme, tu vois).
On se prend un verre ?
Moi j'ai, notamment, pensé à toi en lisant cet article de Libé. Article que j'ai trouvé pas inintéressant au demeurant d'ailleurs. J'aime bien la posture que Chevillard défend, de l'écrivain en réaction spontanée avec le monde qui l'entoure. Même si je peux comprendre que pour toi, c'est un peu comme si on avait inventé l'eau tiède...
Et sinon, alors, il va comment B.a.-ba ?
> CUI : tu pourras aller chez Denoel, Mlle Becker t'attend
(j'y serai à partir de 18h30 - appelons-nous)
> Sam : l'eau tiède peut-être, mais faut dire qu'elle a quand même du goût avec Eric C...
(B.a.-ba ? il voyage. Vienne, Orléans, Chateauroux, on parle de Perpignan... et sinon - je te ressers ?^)
J'ai reçu une invitation du CNL pour être aussi visiteuse d'un jour… mais paris est loin parfois quand on vit en province. Je lirai 2 fois plus ce week-end pour oublier… ;-)
Précisément ce week end, délibérée fiesta provinciale, dans mes murs. (Histoire d'appliquer la profession de foi)
L'an prochain, j'y coupe pas (ce sera bien.)
Vous : arrêtez le jus de pomme, c'est un conseil, ça fait pas assez artiste tourmenté.
Et pourtant, j' ai bien vu qu' elle a changé
C'est marrant parce que moi, d'après mon passage éclair hier soir, tu recommençais une 2e soirée d'inauguration ^^
Stéphanie (le sésame de CUI)
PS : en fait ça faisant longtemps que je n'étais pas passée sur ton blog, l'occasion fat le larron comme on dit...
Pour ma part j'ai totalement fait l'impasse. Et quand on m'a raconté le soir d'inauguration vécu par une des personnes que tu as pu croiser, je me suis dit que je n'avais rien raté (à part te croiser, toi et l'autre écrivain que j'aime beaucoup et que tu as croisé ;-))
> ficelle : bonnes lectures ? ;)
> dérobée : le rendez-vous est pris, direct en ligne 12^
(tentative de positionnement (oh que ce mot est laid) : l'artiste pas tourmenté - et que ça ne tourmente même pas)
> divani : faudrait que je la rechange, tiens
> miss S : (welcome back^) pas faux... deux différences notables : les gens assis derrière des tables, et le porte-monnaie plus léger en sortant !
> emeraude : tiens tiens, faudra que je t'en parle (scoop ;)
Et en plus tu as gagné une lectrice ;)
ça m'a donnée envie de me procurer tes oeuvres de te rencontrer en live.
Comme quoi ça ne tient pas à grand chose !
Ma cervelle d'huître n'a par contre pas pensé à acheter sur place ET à me le faire dédicacer... Je me maudit.
j'attends le scoop avec impatience alors :-)
Mais elle à quoi cette Emma Becker. C'est quand même supra surfait comme littérature d'un autre côté c'est pas plus mauvais que le niveau moyen.
et sa concurente alors :
http://carlitablog.blogspace.fr/2441806/De-bouche-a-bouches-par-Chantal-PELLETIER/
http://carlitablog.blogspace.fr/2440953/Mr-d-Emma-Becker/
> Miss S : oh! touché.
(pas de regret - le dernier-né n'était pas là^)
> Emeraude : si je dis "septembre"... ? ;)
> David : allright! j'irai lire la rivale, et on en cause
(j'ai déjà le front hors de l'eau)
Que vous trouviez le livre d'Emma Becker surfait, c'est une chose mais que vous le placiez sur le même plan qu'un livre dont le sujet est quand même assez éloigné (votre résumé, succint donne un angle qui n'est pas celui de Mr sans vous faire offense bien sûr hein) pour servir vos comparaisons c'est étrange tout de même.
Fanny, Emma, Jonas et les autres derrière une table...Tout cela m'a l'air d'un ennui mortel.
On devrait être payé pour rentrer à ce salon !
> Chloé : ...
(je répondrai après avoir lu)
> Une fille : quand on y va sans aigreur, je vous assure, ça passe tout seul.
Aller voir des auteurs dont on a aimé le premier livre, échanger trois mots, acheter le livre suivant... Ce genre de choses simples, vous voyez ?
Can't see coz i'm blind.
Chloé j'ai pas dit que j'étais forcément de bonne foi même s'il y a quand même un rapport entre les deux mais bon on m'a trop saoulé avec cette emma b qui ne casse pas trois pattes à un canard
mais on en cause que vous voulez chère amie