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  • Au Diable Vauvert

    Salut à toi, ami qui passerais par ici.

    Tu auras noté l’état d’abandon de ce pauvre blog. Les mauvaises herbes ne poussent pas sur le web mais on les devine facilement entre les pixels. Pour ça je n’ai qu’une explication : pas tant le temps qui manque, mais plutôt l’énergie. Comme pour écrire des livres, en somme.
    Depuis quelques années, j’ai compris que l’énergie venait de l’intérieur mais qu’il ne servait à rien de l’attendre sans bouger. Il faut secouer tout ça, se décentrer, voyager… ou partir en résidence.

    En 2010, le Diable, qui est généreux, m’avait invité pour un mois de résidence, dans leur retraite lointaine de Petite Camargue. Le luxe absolu : la nature autour, un lit une table du papier un crayon, et pas de connexion internet...

    A l’époque, j’y avais écrit plus de la moitié de « B.a.-ba » en un petit mois. Dans le studio d’à côté, Julien Blanc-Gras commençait à écrire son « Touriste »…
    J’y retourne, à l’instant, en espérant que la magie sera encore là.
    Au pire, j’éplucherai la presse locale : Gilbert Collard se présente aux législatives dans le coin, où Marine a fait près de 40 % voici deux semaines. Autant dire qu’il y aura de l’action.

    Je ne sais pas si je te raconterai ça, en tout cas j’aurai fait le plein d’énergie. Je rouvrirai sans doute le bar ici, si des gens veulent encore venir au comptoir ; on verra bien.
    D’ici là je lève ma souris au Diable Vauvert, et te dis à bientôt.

    (et surtout n’oublie pas de faire ce qu’il te plaît.
    on oublie souvent.)