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basara

  • Quelques derniers pour la route

    Ma boulimie de livres touche à sa fin. Je le sais, parce que je me suis remis à acheter le journal.
    Mais quand même...

    medium_basara.2.jpgAvant Zeller, il y avait eu Svetislav Basara. Le miroir fêlé est un petit livre absurde, où les personnages perturbent le narrateur en s’immiscant dans certains chapitres. Ainsi, page 50 :
    - Il se peut que ce soit moi qui aie tort, dit mon père.
    Un innocent se serait fait piéger. Pas moi. Mon père s’est rendu compte que par sa conduite et ses déclarations passées il avait éveillé l’antipathie des lecteurs. Il voulait maintenant poser en homme large d’esprit...

    Je ne suis pas très friand de cette littérature, d’habitude. Merci à Frozen Boy d’avoir su me convaincre, et à Basara pour son humour et sa profondeur. Il aurait été injuste de parler de FZ et pas de lui.

    medium_richard-taylor.jpgAprès, il y a eu La disparition de Richard Taylor, d’Arnaud Cathrine, la fuite d’un jeune trentenaire juste après la naissance de son premier enfant, racontée par les différentes femmes qu’il aura croisées en chemin. Toutes les voix sont justes, toutes ou presque cachent quelques pépites d’écriture, c’est un beau roman à picorer. Et une pierre dans le jardin rocailleux des contempteurs de la jeune littérature française.

    Et ensuite ? De la vie, surtout. Quelques livres aussi, à lire dans le métro pour mieux apprécier la rue. Et des manuscrits - du Bertrand Guillot, par exemple. Il faudra bien que je vous en parle, un jour...

    (Mais pas tout de suite, hein. Soyons patients, et amusons-nous.)