... Le voici ! (Grand Hôtel - La bibliothèque)
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... Le voici ! (Grand Hôtel - La bibliothèque)
Commentaires
Si, moi, je vais les louper en fait. Je tenais à le dire parce que c'est important... mais s'ils donnent le monde d'emploi du monde, divulgue nous l'info demain matin. Je trouve que, quand même, ce n'est pas anodin comme information.
Et bien si je vais les rater. Je n'habite pas loin mais là je serais de l'autre coté de La Manche... Oui je raconte ma vie, et alors ?
moi aussi je vais les louper. je serai en train de relire un brevet apassionnant sur la fission nucléaire ou de faire des petits gâteaux de noël (énième sacrifice à une énième tradition), mais, comme Mandor, je vous fais confiance pour nous livrer Le Secret demain ? J'ai raison non ? ;o)
Je crois que Grand Hôtel en sont à la fusion nucléaire, aux dernières nouvelles, donc ça devrait être intéressant à voir. J'en serai.
A ce soir, donc.
> Mandor : je livrerai le secret, promis... s'il est divulgable, bien sûr ;-))
> Cafeclope : raconter sa vie avec des effets de Manche... d'aucuns en ont fait des chefs d'oeuvre...
> Des Astres : la fission nucléaire, n'est-ce pas cela le mode d'emploi ? (à voir! ;)
> Alan : (quoi ? une reprise de REM ??) A ce soir !
je serai là bien sûr mais si j'ai bien compris c'est pas gagné pour le mode d'emploi du monde
J'aime beaucoup les rimes avec les auteurs (bon, je ne suis pas dedans, ce type n'a rien lu, mais passons). Surtout une, particulièrement nulle et drôle :
"Parfois j'ai tellement la frousse,
Là mon vieux, il n'y a que Marcel Proust."
(Et aussi :
"Et que dites-vous pour Jean-Paul Sartre,
Ah non il est vraiment trop tarte.")
"Et je salue bien bas
Philippe J..."
Merci pour le commentaire. C'est vrai que la rime avec Proust mériterait une bonne rouste.
Nous l'adaptons d'ailleurs à chaque concert.
Ouh là c'est difficile à suivre ce blog. J'ai mis un bout de temps à comprendre que Grand Hotel c'était le nom du groupe. Sympa comme musique, je ne connaissais pas du tout. Mais c'est normal, un groupe qui site Steeve McQueen comme album ne peut être que bon, j'avais acheté cette cassette dans ma prime jeunesse ;-).
Elle mériterait une bonne rouste, suivie d'un sévère "Ouste !", mais elle est du tonnerre, hein, je disais "nulle" dans le bon sens du terme, enfin je me comprends.
En tout cas j'ai trouvé ça vachement bien.
> Cassiopée : en effet - c'est le lot des notes bou(â)clées à 2 heures de retour de concert par des maladroits qui ne savent pas mettre un mp3 directement sur leur blog... ;)
> PhJ / Montal : "Et si elle est trop conne, relisez Jacques Chardonne" - jamais lu Chardonne, mais quelle attaque ! Ensuite, Manchette et Labro... Et toute la montée en puissance après Roger Nimier.
(et les grands esprits se rencontrent - extrait du live hier : "eh ben ouais, ça rime pas... allez ouste !")
Parole et musique top… j'aime bien la rade de Conrad, ça me rappelle un nègre du narcisse… plutôt viril ;-)
PS : bientôt un nouveau site à la place de la maquette en latin megaphonemusic ? affaire à suivre alors…
Merci pour le son, secondflore. c'tait bon.
C'est le parfait endroit, ici, pour parler d'un concert littéraire. Ça a joué, ça a rimé, parfois luxe, c'était bien le moins, pour un Grand Hôtel.
Les temps étant modernes, il y a même déjà des photos. Suivre "blogroyal.net", tourner à gauche sur "Photos" et vous devriez n'en être plus qu'à un clic. A voir à l'unité ou enchaînées.
je vais avoir l'air un peu stupide avec ce commentaire, tant pis. Merci à tous. Special thanks to Second flore qui ouvre les portes de son blog à un morceau de 17 minutes... Généralement on nous le refus avec un sourire compatissant.
> Justafan (just?) : de rien !
(mais quelle est donc cette histoire de site?)
> Alan : l'antépénultième, je me l'encadre !! le mouvement, la rage et la cravate, tout y est.
Quant au texte, j'ai bien tenté d'archiver dans ma mémoire houblonnée deux ou trois pépites du "Goût du public", mais tout s'est évanoui dans un accord rageur. Rageant.
> Montal : depuis quand compte-t-on quand... ? ;)
www.megaphonemusic.com
le propos est intéressant mais un peu obsur. y'a-t-il un agrégé de lettre classique dans la salle ?
Ou alors, c'est un nouveau concept : sex, latin, et rock'n'roll ?
désolée pour les auteurs… c pas leur faire de la pub. quoique.
mouais, ça nous dit pas comment on va pisser dans le monde tout ça...
Ceci dit, il me semblait que les ladies n'allaient JAMAIS aux toilettes.
Merci, secondflore. Quelques autres par ici, puisque vous insistez :
http://homepage.mac.com/alantheking/PhotoAlbum7.html
Tu as l'oeil perçant. La photo dont tu parles est la seule dont je pensais qu'elle était à peu près réussie sur le moment. Le lien amène vers la totalité des photos, donc du moins intéressant dans le tas.
Si c'est lettres classiques, je dirais sex, greek and rock'n roll, non ?
Que voulez-vous, justafan, le flore prend de la hauteur. J'espère que, comme nous tous, vous avez vos réserves d'oxygène.
C'est bien ça. Musclé, entêtant. On s'y voit dans ce chesterfield, face à la bibliotèque, avec un vieux cognac. La rime est facile, mais elle a du charme.
anecdote du jour dans la série "la politesse, mes fesses".
Les toilettes sont propres mais sinistres et exigües.
Une porte s'ouvre enfin, signe de libération proche.
La place est comptée et je me faufile entre le battant qui se déploie et le lavabo.
Mécaniquement, par reflexe et un reste d'éducation, je lache mon traditionnel, "pardon, merci"
Je pense à vous et à cette note sur le sujet.
Elle me sourit mais ne répond pas.
Je lève les yeux, me marre et jette un appuyé "bonjour !"
Nous sommes au Conseil des Prud'homme de Paris et je vais pisser juste derrière l'avocate de la partie adverse.
Elle ne m'a pas loupée à la playdoirie.
Mais elle m'avait tenu la porte !
ahhh ce site megaphonemusic ... Il a été en projet (projet de label carrément) puis abandonné à son latin.
Pour écouter de la musique : www.20six.fr/megaphonemusic
ou www.myspace.com/grandhotelfrenchband
Laissons megaphonemusic.com perdu dans les limbes du web.
> Justafan / Alan / Montal : après le "rock proustien", le rock en latin ? Je sens frémir une tendance pour les années à venir, lancée par Benoît Ratzinger (sacré rocker). Mais les plus Grands Hôtels se foutent bien des tendances... Tant mieux !
Après tout, la langue n'est qu'un muscle - et le plus puissant.
> Esperluette : "musclé, entêtant..." juste ! les auteurs apprécieront, je crois.
> Zel : (diantre! impossible ce soir de commenter cette anecdote sans lourdeur...)
... et tentez donc votre chance au grand jeu concours ! cela vous aidera, pour le théâtre ;-))
Moi aussi, anecdote du jour, mais dans la série "Les joies de la vie en société".
Tout à l'heure, je prenais de l'argent à un distributeur, à côté des Galeries Lafayette, il y avait derrière moi deux femmes, manifestement la mère et la fille, genre demi-bourges à oeillères (je les ai vues parce qu'elles ont tenté, les blattes parfumées, de passer devant moi alors qu'elles étaient arrivées après (j'ai failli leur céder le passage mais, préjugé, mauvaise foi (tant pis), je me suis ravisé en voyant leur mines butées d'abruties (de celles qui font semblant de ne rien entendre quand un SDF ou un musicien dans le métro leur demande une pièe, qui regardent droit devant elles en se disant : "Si ça se trouve il va croire que je ne me suis pas rendu compte de sa présence" alors que le mec leur parle quasiment dans l'oreille))). Bref, je tape mon code, demande trente euros, et tout à coup, une idée se glisse dans mon esprit (venue de je ne sais où), une belle idée de cadeau pour la femme de ma vie. Etant un peu distrait, et surtout très primaire (impossible de penser à deux trucs en même temps), je me laisse complètement envahir par cette idée, je prends par réflexe ma carte qui ressort de l'appareil, je me décale de trois pas, comme un zombie, habité par l'idée comme un trou du cul par un thermomètre. Je me mets comme, euh, entre parenthèses, dans un espace et un temps qui n'existent pas, zombie. Quelques instants plus tard (peut-être une trentaine de secondes, ou une minute), je refais surface, je suis toujours à côté du distributeur. Et je pense illico (quand je reviens dans l'action, je suis hyper rapide) : "Qu'est-ce que j'ai fait des 30 euros ?" J'ai oublié de les prendre. Je me retourne, les deux dindes baguées ne sont plus là. Elles ont pris mes 30 euros discrètement, alors que j'étais à deux mètres, qu'elles ne pouvaient pas ignorer que j'étais à deux mètres. Et je me dis qu'à mon avis, dans quarante ans, la fille, qui devait avoir 20 ou 25 ans, ne songera même pas une fraction de seconde : "Ma mère, quelle sale bonne femme c'était."
Une histoire du même genre : je fais la queue à la banque, arrive une vieille dame un peu perdue qui demande à l'accueil s'il n'y a pas un autre distributeur, à l'extérieur ça ne marche pas. On lui en indique un à l'intérieur ; deux minutes plus tard, le vigile, qui est sûrement milliardaire, rentre pour chercher la dame avec 80 euros à la main : ils sont sortis du distributeur et personne ne les attendait...
Le vigile est un arabe, voilà un détail qui ne devrait être mentionné dans aucune anecdote, tellement je ne vois pas quel déterminisme positif ou négatif pourrait impliquer ce détail, mais j'entends tellement souvent "c'est un arabe en plus, je suis pas raciste mais bon", que désolée, juste pour rééquilibrer, j'ai envie de le dire quand même.