Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cartes postales du bout du monde (1)

On commencerait juste par cette image – le bout du monde en février. Une plage, un ciel bleu malgré le froid, personne aux alentours, la mer au loin (très loin) à marée basse, et entre les bâches des pieds qui sentent la liberté et qui, tout en gardant le pas léger, écrasent avec délectation des coquillages sur le sable dur.
Dur.

Petit à petit on se rapproche de la mer, le bruit des vagues vient crescendo – le bruit des vaguelettes, surtout, tout juste bonnes à créer des sensations pour un Playmobil surfeur.
Les vagues, donc.
Au bout du monde on se rend compte de choses essentielles que la ville noie sous ses impératifs productifs. Par exemple, que l’homme n’est pas le seul animal qui aime jouer dans les vagues au bord de l’eau. Il y a aussi de petits oiseaux blancs, comme des mini-mouettes qui se rassemblent en colonie pour courir avec leurs mini-pattes en lisière de mer, s’amusant à défier les vaguelettes qui viennent mourir à leurs pieds. Quelques téméraires parviennent à rester sur leurs pieds en enjambant la vague, tandis que la plupart s’envolent en groupe, pour revenir l’instant d’après, au même endroit, pour affronter la vague suivante.
On s’amuse d’un rien, au bout du monde.
Et c’est bon.

Commentaires

  • Je regrette vraiment l'absence de photo chez toi. Parfois. Comme ce soir par exemple.
    g.

  • Merci pour cette balade au bout du monde.

    Accent Grave

  • plein d'oiseaux au même endroit, miam; l'eau qui vous lèche les pieds, brcq; je vais y réfléchir au chaud; question : qu'est-ce qui déclenche l'action?

  • ce n'est pas un vrai commentaire
    juste un petit mot pour dire que j'ai aimé le livre et passé un agréable moment avec.
    Merci

  • ho oui maître, merci pour tout, je voyage si loin grâve à vous.

  • > g. : je suis sûr que toute photo aurait rendu le texte inutile...

    > accent grave : depuis l'autre bout de l'océan, merci

    > chatquichatte : euh... la réponse est en toi ?
    (puisqu'on est dans les cartes postales allons-y pour les clichés)

    > Peggy : well... de rien et merci, alors!

    > Robot ménager : grave à vous aussi ;)

  • Ah... (l'air rêveur), le bout du monde, les vagues et ces mouettes rieuses qui jouent avec les vagues... C'est tout plein de poésie, merci pour ce lundi matin pas chagrin ;o)

  • grâce !!!!!!...ho la, le divan...t'en as un...
    faut qu'on m'osculte...gros lapsus. HA OUI...grave, je le suis :-))))

  • > Nath : gageons qu'il y en aura d'autres

    > Robot ménager : rendons grâce aux lapsus qui rendent grave (welcome on my divan ;)

Les commentaires sont fermés.