Dur.
Petit à petit on se rapproche de la mer, le bruit des vagues vient crescendo – le bruit des vaguelettes, surtout, tout juste bonnes à créer des sensations pour un Playmobil surfeur.
Les vagues, donc.
Au bout du monde on se rend compte de choses essentielles que la ville noie sous ses impératifs productifs. Par exemple, que l’homme n’est pas le seul animal qui aime jouer dans les vagues au bord de l’eau. Il y a aussi de petits oiseaux blancs, comme des mini-mouettes qui se rassemblent en colonie pour courir avec leurs mini-pattes en lisière de mer, s’amusant à défier les vaguelettes qui viennent mourir à leurs pieds. Quelques téméraires parviennent à rester sur leurs pieds en enjambant la vague, tandis que la plupart s’envolent en groupe, pour revenir l’instant d’après, au même endroit, pour affronter la vague suivante.
On s’amuse d’un rien, au bout du monde.
Et c’est bon.
Commentaires
Je regrette vraiment l'absence de photo chez toi. Parfois. Comme ce soir par exemple.
g.
Merci pour cette balade au bout du monde.
Accent Grave
plein d'oiseaux au même endroit, miam; l'eau qui vous lèche les pieds, brcq; je vais y réfléchir au chaud; question : qu'est-ce qui déclenche l'action?
ce n'est pas un vrai commentaire
juste un petit mot pour dire que j'ai aimé le livre et passé un agréable moment avec.
Merci
ho oui maître, merci pour tout, je voyage si loin grâve à vous.
> g. : je suis sûr que toute photo aurait rendu le texte inutile...
> accent grave : depuis l'autre bout de l'océan, merci
> chatquichatte : euh... la réponse est en toi ?
(puisqu'on est dans les cartes postales allons-y pour les clichés)
> Peggy : well... de rien et merci, alors!
> Robot ménager : grave à vous aussi ;)
Ah... (l'air rêveur), le bout du monde, les vagues et ces mouettes rieuses qui jouent avec les vagues... C'est tout plein de poésie, merci pour ce lundi matin pas chagrin ;o)
grâce !!!!!!...ho la, le divan...t'en as un...
faut qu'on m'osculte...gros lapsus. HA OUI...grave, je le suis :-))))
> Nath : gageons qu'il y en aura d'autres
> Robot ménager : rendons grâce aux lapsus qui rendent grave (welcome on my divan ;)