Parti pour une semaine au bout du monde. C'est fou comme avec Internet le bout du monde s'est rapproché de nous - suffit de trouver un endroit non connecté.)
Avec en tête ces quelques lignes :
« Le récit bref, qu’on peut préparer pendant des mois, doit être écrit d’un seul tenant, dans l’ivresse et la fièvre, peut-être la grâce, sans retour ni repentir, sur la corde raide. Cette mise en risque ne permet que l’échec (la plupart du temps), ou la merveille d’une cinquantaine de pages retombant sur leurs pieds, comme tissées d’échos, nécessaires. Et la moindre fausse note précipite l’ensemble au panier. Le bref ne se rattrape pas. »
(Pierre Michon, Le roi vient quand il veut)
Bref… Y’a plus qu’à.
Commentaires
Non seulement joli mais aussi réaliste.
Accent Grave
on est d'accord
la bise
on est d'accord
la bise
Je confirmes, ça marche... Ca ne fait jamais que 7 pages par jour, 10 lignes par heure, une ligne toutes les six minutes....
Tu nous prépares donc un recueil de nouvelles. Ou alors c'est bon et seulement bon quand ça glisse tout seul ? (bref)
Bon courage alors!
Salut.
Ivresse, fièvre ... Fait flipper à mon âge.
Ode à la bavardise, un peu, aussi.
Bref.
:)
http://www.youtube.com/watch?v=GxywuSxqC-4
Et là, Pierre Michon maintenant... Toi tu sais reconquérir ton lectorat égaré, ma foi. Bises.
Bonne idée ton voyage, surtout s'il peut nous permettre de nous délecter de tes écrits. Je vais prendre la boîte de pièces jaunes de mon fils pour la détourner en vue du financement de ton voyage. Le train n'en sera pas moins lourd !
Bonne semaine, donc !
> Accent grave : comme quoi les deux ne sont pas toujours antinomiques
> Fafa : voilà qui est bref ! (et bis ;)
> Castor : on va essayer de faire primer les lettres sur les chiffres, hein
> Brg : vais tenter de faire glisser... (tout seul, ce serait trop beau)
> Ecaterina / Nath : merci !
> e-cedric : "tout ce temps je n'étais pas mort"... joli !
> LVS : ;) (voilà)
> Bouboune : voilà donc ta vraie nature chiraquienne qui se dévoile !!
(NB- il n'en faudra pas trop : l'avantage avec internet, c'est que le bout de la rue peut devenir le bout du monde ;)
ho...tu vas me manquer....
un peu ouais..
La rigueur de l'écriture est une ivresse et un luxe que j'adore!
Bien à toi prem'sFlore!:)
quoi tu pars lorsque nous on rentres du bout du monde??! tssiit va t on joindre les deux bouts?
> Virginie : le retour sera fracassant ;)
> Elisabeth : à la tienne !
> O' : je reviens bientôt, garanti sans bronzage :)
Ah j'ai le sens du décalage !
J'arrive toujours trop tard !
Bon retour alors :))
Rhah, citer Michon, ça le fait, quand-même... (new game, same player, et Guyotat?)
Voilà donc pourquoi je n'arrive pas à écrire : je ne bois que du jus de fruit, c'est pas facile pour l'ivresse, et quand j'ai de la fièvre je dors.
> Bon sens (... mais c'est bien sûr ;)
> AD : tenté un jour, Guyotat, mais pas poursuivi (note : ça m'avait fait la même chose avec Camus quand j'avais 14 ns, alors...)
> Pandore : pas sûr qu'il s'agisse de cette ivresse-là... et surtout : n'est-ce pas un vrai plaisir que d'écrire dans son lit ?