Egarée par la poste, retrouvée ce matin…
De retour du bout du monde et de la solitude de la mer hivernale, j’aurais pu prendre en pleine face la foule grouillante de Porte de Clignancourt à l’heure de l’ouverture des puces. Mais non, en fait. Il a fallu attendre le soir pour que vienne le choc, en croisant boulevard Saint Germain la modernité triomphante toute en maquillage et sapes staïlées – fou comme ça sonnait faux.
Dans les beaux quartiers de Paris des poupées bien nées ouvrent des blogs pour parler de mode et contempler leurs derniers achats. Au bout du monde, quand à la fin de la journée vous croisez (miracle!) une jolie blonde, elle sort de 24h de garde à vue pour avoir dévalisé, avec une copine, les boutiques de frusques du centre commercial voisin. Tristes poupées du bout du monde éblouies par les paillettes.
[PS private : dans les bars du bout du monde, on se fait aussi humilier aux fléchettes]
Commentaires
Elle est gaie comme un jour de pluie ta carte postale de ce matin ;o) mais très belle.
HAHAHAHAHA.
C'était une réponse au PS private.
Vivement que février s'achève et que tu retrouves ta légendaire alacrité, mais de ce que j'ai vu il y a peu, ça ne saurait tarder. Je suis sûr que les lecteurs du monde entier ne tardront pas à penser de même. Pour les fléchettes, en revanche, comme au billard, au ping pong ou au Trivial Pursuit, c'est somme toute assez logique... Sans rancune, vieux.
L'amertume est parfois bien appréciée dans cerains mets. Moi je la trouve bien dosée, j'aime bien.
Accent Grave
Des poupées... Il y a bien trop de poupées et pas assez de rêves à mon goût... Fragile, la peau sucrée et lisse des barbies qui rêvent d'être une fashion victim quand tant d'autres ne savent même pas ce qu'est un jean... Paradoxe Nord/Sud, où est la frontière?
> Nath : arc-en-ciel en prévision...
> Dahlia : n'empêche, je progresse :)
> Castor : n'oublie pas que tu parles à champion du monde de belote invaincu au TP (non mais)
> Accent GravE : tant qu'on n'oublie pas le sucre et l'acide...
> Elisabeth : la réponse est en toi, non ? ;-)