Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le baobab de Stanley

Couv.+Le+Baobab+de+Stanleybd.jpgJe ne suis jamais allé en Afrique. Du moins, jamais en Afrique noire. J'ai lu des romans, de locaux ou de voyageurs (Boyd, Kourouma, Ravalec), vu des images, entendu plein d'histoires. Juste de quoi confirmer qu'aller en Afrique n'aurait rien à voir avec n'importe quel autre voyage.
Un jour, on m'a proposé de suivre une tournée en Afrique. D'en faire le scribe. Ce n'était pas vraiment une proposition, plutôt une de ces belles idées de fin de soirée. J'aurais dû sauter sur l'occasion, mais elle venait un poil trop tôt - et puis c'est con, c'est très con, mais il restait ce fond de crainte (d'être déçu? d'autre chose?), alors j'ai hésité une seconde, et hop! l'idée s'est envolée. Provisoirement, j'espère.

Je n'étais jamais allé en Afrique, donc, mais j'en reviens tout juste.

Je suis parti avec Guillaume Jan, sur les recommandations d'un autre grand voyageur. Le baobab de Stanley commence, j'imagine, comme beaucoup de récits de voyage : un type se fait plaquer, il a du temps devant lui, pas de projets précis, alors il décide de partir loin, le plus loin possible - et le plus loin, c'est la lettre Z.
Zanzibar, donc. Puis la continent, la Tanzanie, et le chemin de l'Ouest - celui de Stanley en 1877, quand il a découvert le fleuve Congo. Guillaume Jan voyage, au sens pur du terme. Au gré de ses finances et des possibilités de transport Jusqu'à Boma (Congo), sur l'Atlantique. C'est dans ses chaussures qu'on découvre l'Afrique - celle des bus, des barges, du made in China dans les cases au bord du fleuve, des motos qui vous font taxi et que vous vous retrouvez à pousser sur des kilomètres.

Le voyage est long, le livre est court, les deux sont riches. Les élans de romantisme voyageur sont vite stoppés par une piqûre de moustique. L'auteur est trop fin pour ça. (Pratique, la finesse, pour s'effacer derrière son texte.)
Le baobab de Stanley, c'est l'Afrique par petites touches, et chacune qui fait mouche.
Bon voyage.

Commentaires

  • Très belle invitation ! Juste "Je ne suis jamais allé" en Afrique, pas "jamais été". Sois mignon de me changer ça...

  • Super pas DROLE CJ.

    (tant qu'on en est à corriger les fautes, sur ton blog, tu peux enlever un "n" à Flying Arianne")

    (... l'histoire de la poutre dans l'oeil etc.)

    (SALUT BERTRAND)

  • > Castor : quand je pense que j'ai changé la 1e phrase en pensant à toi ! ingrat

    > Bouilloire branchée : attention, maintenant que vous êtes deux à parler fort, je risque de m'y perdre! (salut;)

  • @BD : si on peut plus rigoler... Oui, je sais, il faut que je lise le bouquin de "De Closets", l'orthographe, moi.... Mais d'ailleurs, en fait, et sans doute parce qu'il l'a lu, SF dit que c'est très bien De Closets. Sur ce, je vais me faire chauffer du thé. En branchant ma bouilloire...

  • @sf : tu as raison, d'autant que ça fait mal à la gorge du clavier à la longue. Je reprends donc les minuscules (mais pas trop non plus)

    @cj : ah ! nous sommes ravie de voir que tu disposes d'une bouilloire branchable !

  • Sinon, pour revenir à l'article, ça a l'air sympa comme livre, j'y penserai pour une prochaine lecture.

  • > Castor : tu n'apprendras pas l'orthographe avec DC (mais t'apprendras plein d'autres choses)

    > BD : ah! tout de suite ce blog ressemble à un jardin zen ;)
    (rebranchée ?)

    > Netzah : satisfaite ou remboursée !

Les commentaires sont fermés.