Il y a trois ans, j’avais écrit ça.
Je m’en suis souvenu hier soir quand entre deux gouttes flaques il m’est arrivé quasiment la même (petite) histoire.
Pas plus qu’en 2007 je n’ai réussi a posteriori à mettre un nom sur le visage. Je n’ai pas cherché tant que ça, d’ailleurs. D’où cette conclusion en forme d’hypothèse :
Etre connu, on le sait, ça doit être pénible.
Etre semi-connu, ça doit être pire.
Commentaires
Moi c'est Depardiou qui m'a souri, un jour. Je ne sais pas s'il m'avait reconnue...
:)
à chaque fois que cela m'arrive, je me demande si on était en Seconde ensemble ou à un stage de foot:
puis, le sang monte à mon cerveau
> Sophie K : il n'avait pas besoin^
> Ema : faudrait qu'on fasse un stage de foot ensemble, tiens.
Ca me rappelle furieusement ma soirée de samedi dernier ou un type semi connu me regardait avec une détresse quasi canine pour chercher dans mon regard l'assurance que je voyais bien qui il était...
We deserve it
:)
Etre atteint de la maladie d'Alzeimer, un jour, plus tard, les soulagera (t-ils,t-elles)?
> Castor : c'est ça, les soirées semi-mondaines!
> Ema : tu joues quel poste, déjà ?
> Ecaterina : tiens! (salut ;)
> Acila : c'est ça, tu crois, "tomber dans l'oubli" ?
(Parkinson guette d'abord ceux/celles qui tremblent déjà de ne pas être reconnu-es...)
Pensez à la situation inverse. Quelqu'un qui n'est absolument pas connu et que l'on prend pour une célébrité, comme ce pauvre garçon croisé il y a quelques mois dans un restaurant et que l'on prenait pour Jean Sarkozy. Ça avait l'air de passablement l'énerver…
j'aurais plutôt un profil à la Deschamps
> Yola : (haha, j'aurais aimé assister à la scène. l'homme n'était pas joueur, dommage)
Sur ce thème très exactement, voir dans "Moi tout craché" (McInerney) cette nouvelle où un Américain paumé se fait aborder dans un restau des Champs-Elysées par un couple qui se dit fan...
> Ema : haha! On t'appellera "la belle Deschamps". Bon, moi je serais plutôt Eric Prissette, pour marquer des buts on est mal. Faut recruter.