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  • Une nouvelle espérance pour la France

    Hervé Morin est candidat à la présidence de la République.

    enfin.

    (Sinon, L'exercice de l'Etat est toujours en salles. L'histoire d'un ministre qui pour un instant se croit intouchable. Enfin un film qui réussit à parler de politique. Comme quoi, on progresse.)

  • Fashion Alert

    Après deux ans de reflux, on pensait qu’elles avaient enfin disparu. Mais les premiers froids de 2011 ont révélé leur verdict. Mardi soir, déjà, j’avais pressenti le pire. La journée d’hier l’a confirmé.
    Cette fois il n’y a plus de doute : les bottes cavalières au-dessus du jeans sont de retour.
    Et avec elle les pantalons super slim qui vont si bien à quelques-unes et qui font tant de tort à leurs copines.

    bottes2.jpg

    Est-il déjà trop tard ? Les bureaux de style ont rendu leurs conclusions il y a longtemps, Zara et H&M ont déjà commandé des tonnes de slim et de superslim, Elle et Grazia ont sans doute déjà bouclé leurs numéros spéciaux "Comment porter vos bottes cet hiver"… Mais qui sait, peut-être est-il encore temps de réagir ?
    C’est pourquoi ce matin, de ma modeste fenêtre sur rue, je voudrais lancer cet appel :

    Mesdames,
    De grâce (et je pèse ces mots), choisissez les bottes que vous voulez,
    mais laissez vos pantalons tomber élégamment dessus.
    Laissez les hommes se demander ce que vous portez aux pieds
    en regardant vos jambes.
    Ne soyez pas à la botte de quelques décideurs de mode.
    Osez le jeans qui vous va vraiment.
    Faites comme vous vous voulez.
    Occupy fashion.

    .
    Ah ! Ça va déjà mieux. Evidemment, cet appel est libre de droits. Si un blogueur / une blogueuse influent-e voulait s’en emparer, changer le texte, ajouter la photo parfaite et envahir les réseaux sociaux pour toucher les cœurs et les foules, qui sait, on pourrait pour la première fois inverser la tendance.

    Il n’est peut-être pas de fatalité.
    Et si tu veux me botter le cul, toi à qui les bottes vont si bien, tu peux aussi.

  • Nos ancêtres les kabyles

    Si je voulais montrer le cœur de Paris à un touriste de passage, je l’emmènerais peut-être métro Couronnes, entre Belleville et Ménilmontant, pour descendre ensemble la rue Jean-Pierre Timbaud.
    On y verrait des terrasses bondées de blancs très divers entre deux librairies arabes, je lui ferais sentir l’odeur de la shisha, on croiserait dans la rue des fêtards en route vers Oberkampf et des cousins palabrant devant une supérette. Un peu plus loin, les gars d’une revue branchée se réuniraient autour d’une platine vinyle en face d’un bar promettant la diffusion d’un match amical Algérie-Tunisie.
    Au coin de la rue Saint-Maur, marchant vers le nord, nous croiserions peut-être Hakim. En tout cas, on l’aurait croisé hier.

    Hakim est un de nos anciens élèves des cours d’alphabétisation. Pas le plus doué mais assurément le plus pointilleux d’entre eux – le seul qui n’osait pas lancer son stylo sur la feuille avant d’être sûr d’avoir la bonne réponse. Il se lançait rarement.
    Hakim qui parle un français encore hésitant et qui émaille ses phrases de "c’est à dire" et de "tu comprends ?" Hakim le kabyle qui est allé à l’école en Algérie jusqu’à la deuxième année, Hakim l’émigré arrivé en France il y a douze ans, désormais régularisé. Hakim le couvreur qui ne touche plus le chômage depuis un an mais qui refuse toujours les propositions de boulot mal payé – tu comprends, il y a vraiment des gens qui profitent. En attendant de retrouver la proposition qui correspondra à son expérience, il fait quelques missions d’intérim, et se demande s’il ne va pas se tourner vers la restauration. Mais la crise, tout ça – c’est-à-dire, vous voyez, cette année c’est difficile, plus encore que l’année avant, etc.
    Et ça ne s’annonce guère mieux l’année prochaine…
    « Eh oui, conclut Hakim. La France, c’est plus comme avant. »

  • Littérature-monde

    J'allais écrire quelque chose ici, si si, je te promets, mais finalement je suis sorti acheter une méthode d'espagnol.
    Bientôt le monde me paraîtra plus grand.

  • Cher internaute anonyme (eh oui, encore)

    Avant-hier, tu m’as demandé des nouvelles d’Elise Chassaing. Ah, Elise ! j’allais t’en parler l’autre jour, figure-toi. Je l’ai croisée par hasard à déjeuner, le mois dernier : j’étais chez moi, elle était sur Canal. Je le sais parce qu’Ali Baddou a dit son nom, et que la caméra s’est penchée sur elle plusieurs fois quand elle souriait, mais sourire elle ne faisait que ça, pendant que Nicolas Domenach parlait politique.
    J’ai laissé le poste allumé, elle n’est pas intervenue. Une fois, elle a ri. Le lendemain, j’y suis retourné : elle était à la même place, les autres parlaient et elles souriait. Je me suis demandé si c’était devenu son métier. J’aurais peut-être dû regarder l’émission jusqu’au bout, peut-être y avait-elle une chronique, mais on ne l’avait pas annoncée avant la coupure pub.
    Alors voilà : je suis désolé, je ne peux t’en dire plus. Sinon que sourire, c’est un métier.

    Mais ce n’est pas ça que tu me demandais : tu venais t’enquérir de la grossesse d’Elise. Là, j’avoue, tu me l’a appris. Et en effet, hier j’ai déjeuné chez Canal, c’est Pauline Lefevre qui faisait des yeux doux à la caméra. Elle a parlé, aussi.
    Maintenant que j'y pense, c’est peut-être pour ça qu’elle souriait, Elise. Une façon de dire Vos chroniques de l’air du temps, si vous saviez comme… Mais je brode, et je m'éloigne.
    Merci pour l’info, donc. Et surtout ne viens pas me demander qui est le père, tu as déjà perdu assez de temps sur les forums à t’interroger sur celui de la fille de Rachida Dati alors que tu n’en sais pas plus que moi, et qu’au fond, avoue-le, tu t’en fous tout autant.

    Cela dit, si c’est Elise, la fameuser ex que tu voulais récupérer l’autre fois, alors là viens, on va boire une bière.
    Allez, salut.