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Ron Mueck (merci)

mueck, cartier, fiac, tokyoJ'aime bien me foutre de la gueule de l'art contemporain.
Il m'arrive d'aller au Palais de Tokyo ou à la FIAC juste pour ça, parce que le toc conceptuel peut devenir drôle à force de se caricaturer lui-même.

Et puis parfois, je vais à la Fondation Cartier.

Je ne vais pas me piquer de parler d'art, même le catalogue de l'exposition Ron Mueck n'y parvient pas. Reste le regard, et la sensation.
Contempler, laisser venir, chercher le détail caché, admirer, imaginer.

Comme ce type à poil dans sa barque sans rames et qui se permet encore de regarder l'avenir avec une moue suspicieuse, genre "on me la fait pas à moi" - mais il vous dira peut-être autre chose.

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(Ron Mueck - Man on a boat)

Et qui sait, vous regarderez peut-être vous aussi jusqu'au bout le film qui montre l'artiste au travail. Quand je suis en voyage, j'aime bien ces salles vidéo dans les musées : elles sont toujours vides et on peut y faire la sieste tranquillement, bercé par le commentaire.
Ici le film était muet, et la salle était comble.

Commentaires

  • Oh quelle belle idée simultanée
    La biz

  • (vu! ^)

  • On arrive à faire la sieste dans une salle comble?

  • Ah non - en l'occurrence on se contente de regarder, un peu fasciné.

  • Cet homme dans son bateau, fascinant! Ce qui était amusant et intéressant, quand j'y suis allée, c'était de confronter les interprétations sur les œuvres; la mienne et celles que j'entendais autour de moi. Et le film est réellement très beau.

  • > sasa : pourquoi pas?

    > Yola : oui! du travail et des interprétations multiples, on devrait y envoyer en stage les artistes-à-concept

  • C'est très mal, c'est vrai, mais il m'arrive aussi de dormir dans ces salles de projection : la dernière fois que ça m'est arrivé c'était à l'Orangerie où l'on visionnait un film sur les nymphéas. En même temps, ce sont des oeuvres contemplatives, non ?

  • ... et qui font rêver !
    (vive les siestes de luxe)

  • Et le couple de jeunes gens ? De face, on ne saisit pas bien ce qui nous gêne alors on fait le tour... Et là, dans cette pression de sa main à lui sur elle, on comprend. Merci pour ce billet, grâce à toi, j'y suis retournée en pensées :-)

  • Ce petit couple, oui ! J'ai bien passé cinq minutes devant à me demander ce qui clochait avant de faire le tour.
    (l'amie sagace avec qui j'y suis allé a même remarqué que l'homme du parasol, en haut, ne portait pas d'alliance...)

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