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Un dimanche au Salon du livre

salon du livre, 2015, auteurs, harlequin, gallimard, intervallesCe n'est pas que je boycotte, mais je n'étais pas à l'Inauguration du salon, jeudi soir. Je n'étais pas non plus à la manifestation des auteurs du samedi, et c'était encore moins du boycott, mais voilà, je chargeais des moulins à vent au pays de don Quichotte, à rêver de châteaux en Espagne qui auraient trois pièces dans le quartier de Lavapies.

Et puis dimanche, à la descente d'avion ou presque, je suis allé porte de Versailles, pour saluer des amis, pour découvrir des nouvelles choses, humer l'air du temps.
Bref, pour voir.
Et j'ai vu, donc : les yeux brillants de l'éditeur d'Intervalles parlant de Terzani, le feu sacré dans la voix d'une éditrice de FLE, une jeune auteure qui rayonne sur son stand avant de bientôt rayonner dans le monde, une autre qui vient de commencer un nouveau roman, et des idées qui s'échangeaient, et des sourires bonhommes. J'ai vu aussi les mines renfrognés d'éditeurs inméconnus relégués au fond du salon et qui mangeaient seuls un maigre sandwich en jurant sans doute qu'on ne les y reprendrait plus. Figures classiques.

Mais si je devais retenir trois images symboliques de 2015, ce serait celle-ci :
- la (longue) queue pour les dédicaces Harlequin qui finit par empiéter sur le stand Gallimard
- le petit Eric Zemmour traversant le salon comme la vie, sans regarder autour, entouré de ses gardes du corps et des perches des télés
- ... et puis cette éditrice littéraire dans une maison de comptables, consolant ses auteurs tandis que, sur le même stand, plus de cent personnes faisant la queue pour faire signer le livre d'Ingrid Chauvin.
Moulins à vent, moulins à vent...

Ah, et il y avait cela, aussi : une appli smartphone pour scanner ta bibliothèque et rencontrer des lecteurs/lectrices de Laclos ou Koestler, et plus si affinités. Booxup n'est pour l'instant disponible que sur iphone ; en attendant, si tu es android, je t'embrasse.

Commentaires

  • Dire que j'ai failli y aller! MAis bon, la run d'avion fittait mal dans mon horaire!

  • Comme quoi les livres, les rencontres, etc... ça tient vraiment à rien.
    (salut! ^)

  • Trop de monde pour moi. Je n'apprécie guère les grands messes et préfère les messes basses, mais les vraies au sens littéral du terme.
    Ainsi, je vais chaque année, si je le puis, à Nevers, au Salon des Dames et y fais de belles rencontres comme Laura Alcoba

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