- Tiens, je crois que j’ai un truc pour toi.
- Ah oui, quoi ?
- Un petit faible.
Petits mots - Page 2
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Dédicace
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Coming soon... Going soon
- Je sens que j’ai tout faux, là
- Ben... T'as qu'à te barrer- Je me sens fragile...
- Alors casse-toi !
- Ah ouais, bonne idée
- Bon voyage -
Pendant ce temps, le vacancier d’août
- Vous aimez manger épicé ?
- Oui… Je préfère manger, quand même- Valse pour Bachir, s’il vous plaît…
- Salle deux.
- Sale deux toi-même (non mais) -
Médite, petite
Abandonner est souvent une défaite.
S'abandonner peut aussi être une victoire. -
Inventer
C'était le grand débat du soir - Pour ou contre les petites allumeuses ?
Et je me rendais bien compte que la seule vraie question était de retrouver la flamme.Qu'on me donne l'envie, etc.
Merci Lib.
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Ma petite entreprise, 2.0
"Mon patron est un vrai branleur", se plaignait-elle.
Un peu plus tard, comme je lui demandais des précisions, elle me confia qu’elle était son bras droit.
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Pure fiction, bien entendu
- Salut, tu fais quoi, ce soir ?
- Hum… A priori, je baise.
- (déçu) Ah. Et avec qui ?
- Avec toi, non ? Ne me dis pas que tu appelles pour autre chose. -
Tiens, salut, ça va ?
- Dis-donc, gars, on te voit plus trop par ici
- C'est vrai. C'est que je passe un peu trop de temps chez moi, devant mon ordi.
- Ben justement! Facile de nous poster un petit billet, alors. Tu sais qu'on prend vite nos petites habitudes, nous, hein.
- Euh... Mais tu t'en fous de ma vie, non ?
- Ah non !
- Ah si.
- Bon. Admettons. Et alors ?
- Alors attends un peu que je sorte de là. C'est quand même plus intéressant de regarder le monde dehors pour écrire, non ?
- Ca se tient. Mais qu'est-ce que t'attends pour sortir, alors ?
- Ah! En voilà, une vraie bonne question!
- A bientôt, alors ?
- A bientôt.
- Bon, ben... salut. Tu salueras la rue pour moi. -
Bref
Parti pour une semaine au bout du monde. C'est fou comme avec Internet le bout du monde s'est rapproché de nous - suffit de trouver un endroit non connecté.)
Avec en tête ces quelques lignes :« Le récit bref, qu’on peut préparer pendant des mois, doit être écrit d’un seul tenant, dans l’ivresse et la fièvre, peut-être la grâce, sans retour ni repentir, sur la corde raide. Cette mise en risque ne permet que l’échec (la plupart du temps), ou la merveille d’une cinquantaine de pages retombant sur leurs pieds, comme tissées d’échos, nécessaires. Et la moindre fausse note précipite l’ensemble au panier. Le bref ne se rattrape pas. »
(Pierre Michon, Le roi vient quand il veut)Bref… Y’a plus qu’à.