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Colo des zauteurs et salon VIP

Un salon du livre, vu de l’intérieur, c’est une colonie de vacances avec des adultes de tous âges et une proportion plus grande qu’ailleurs de gamins capricieux.
La seule vraie différence, avec les colos de notre enfance, c’est que les monos n’ont plus de chouchous – à la place, il y a des "zauteurs VIP" qui ne se mélangent pas aux zauteurs lambda : quelques semi-vedettes de type vu-à-la-TV, que l’organisateur ira chercher en limousine et qui joueront aux divas (ah, le grand Mezrahi se retournant vers les bénévoles de la librairie en criant Mais qu’est-ce que vous foutez, les caissières ?).
Cela dit, dans le petit monde des zauteurs, j’ai remarqué, on n’a pas besoin d’être connu pour se comporter en connard capricieux (ceci est un masculin générique).
Heureusement on se fait quelques copains, dans la colo, grâce aux animations prévues par les moniteurs : le train des zauteurs, les rencontes-débats, le déjeuner des zauteurs, l’hôtel des zauteurs… Et puis avec ses nouveaux amis on fait le mur et on sèche le dîner-des-zauteurs et le discours du maire pour trouver un écran houblonné et assister à l’invention du catenaccio au rugby.

Et sur le stand, alors ? Bah, si vous avez déjà vu un auteur derrière sa pile de livres, vous imaginez bien. Et puis je vous rappelle que j’étais là comme stagiaire, moi, pour observer les grands et faire des expériences - ce serait trop long de faire ici un rapport de stage.
Donc, en bref : pas mal de rencontres, des expériences, des échanges impromptus, et quelques très beaux sourires entre les bâillements. Quelques découvertes, aussi. Comme ces « toilettes sèches », que d’augustes aînés m’avaient vendu comme le clou du Salon – de sympathiques toilettes écolo, où l’on recouvre avec une grâce féline ses petits besoins d’un monceau de copeaux de bois. Parce qu’il ne fait pas se mentir : pour l’auteur en petite forme les occasions de se faire chier ne manquent pas.
Alors on comprend un peu pourquoi la demi-vedette ne reste pas très longtemps sur le salon. Apparemment il y a une règle en société, qui stipule qu’une une fois qu’on est passé à la télé, on ne chie plus dans des copeaux. On dit qu’on aurait mieux fait de garder la chambre et on préfère quitter le salon, vite rentrer à Paris pour trouver des toilettes à hauteur de son ego.
Du coup, pour la prochaine colo, j’ai proposé une nouvelle animation (merci Ecaterina pur l’idée) : on pourrait mettre les VIP tous ensemble, dans un joli carré par exemple, et on les regarderait se marcher sur les dents. Voilà qui serait rigolo.

Et sinon ? Sinon hier j’ai vu 99 francs, et c’est bon.

Commentaires

  • j'ai toujours pas vu 99francs, mais quand j'étais gamine, mes parents me suggéraient souvent d'écrire un guide des toilettes de France (vu que je n'allais jamais nul part (restos en général), sans rendre une visite au trône ;-))

    Maintenant, c'est sûr ! Il faut l'écrire ce guide des toilettes de France !! ;-)

  • Mais où as-tu été faire ton salon?? Les seules toilettes sèches que j'ai déjà vues, c'était dans un coin des pyrénées où on comprenait bien qu'il y avait mieux à faire que d'installer une station d'épuration à coté. Il ne faut pas croire que toute la France excepté paris est comme ça ;-) (en espérant que tu ne sois pas dégouté à jamais de quitter ton confort parisien)

  • J'attends quand même un rapport de stage plus détaillé et plus croustillant lors de notre prochaine rencontre ! (Et j'espère que tu as rapporté des rillettes car j'en connais une qui ne va pas être contente sinon...)

    Quant aux toilettes sèches, je pourrais en parler longuement car dans les parcs nationaux canadiens, il n'y a que ça !

  • C'est marrant tout le monde parle des toilettes... en com

  • Bien vu. Bien dit. Bien posé.
    Quelques copeaux de bois et on ressort du lieu le sourire aux lèvres.
    (quel lyrisme aujourd'hui, diantre de dieux du ciel de bordel de merde.)

    Ecrit par : Franswa P. / 17.10.2007

    Monsieur Guillot, je n'apprécie pas les fréquentes incartades de ce Franswa P. qui me précède en commentaire, et dont le langage ordurire n'a de cesse de me porter sur le système.
    Merci de mieux choisir vos amis, ou alors de leur demander de ne pas l'ouvrir bien béante à chaque occasion.
    Par avance, merci.

    Ecrit par : un Lecteur outré / 17.10.2007

    Cher lecteur, je suis parfaitement d'accord avec toi et je t'aime d'un amour que les mots ne peuvent pas exprimer dans ses proportions réelles d'absolu et de magnificience. Mais je t'emmerde.

    Ecrit par : Franswa P. / 17.10.2007

    Cher Monsieur Guillot. Vous voyez bien ! Il recommence. Qui plus est, il crée un faux dialogue entre lui-même et un faux avatar qui n'est autre que moi, squattant ainsi, de force, vos commentaires. C'est proprement innomable - qui plus est dans la mesure où du coup, je suis bien obligé de me faire une raison d'une idée qui m'est pourtant et par définition extrêmement douloureuse : en fait, je n'existe pas.

    Ecrit par : un Lecteur / 17.10.2007

    Bon, ben je suis trop con, moi, et je m'amuse d'un rien. C'est désormais prouvé.

    Ecrit par : Franswa P. / 17.10.2007

  • Ah, c'est marrant, je parle aussi chez moi de ce sentiment de cloisonnement....coïncidence quand tu nous tient !

  • Cher Monsieur Guillot,
    Je crois que Franswa P. ne mesure même pas l'abjection de son comportement qui, ainsi étalé, pourrait donner à d'autres lecteurs peu scrupuleux l'idée de poursuivre le pourrissement des commentaires ne visant qu'à détourner l'attention du billet (où l'auteur exprime pourtant force idées réjouissantes).
    Notez au passage que cela permet d'éviter de parler de toilettes car les penchants scatophiliques des commentateurs semblent déchaînés. (Reconnaissons que cela manque en effet de tact de dire à un nauteur-VIP : « ça sent le sapin » là où il passe et défèque.)

  • Et les copeaux, c'était du bois de hêtre ou de pin ? ;)

  • Je suis parfaitement d'accord avec "un lecteur opportuniste". Abjection est le terme qui convient le mieux.

  • (Post-it collé sur l'écran : Ne pas parler de toilettes, de lattrines ou de quoi que ce soit d'avoisinant sous peine de se faire traiter de skato)

    Amusant les dialogues Franswa P./Lecteur lecteur opportiniste :-). Pour faire des trucs comme ça, il y en a qui doivent se faire ch. au travail (EH M.... (décidément, je suis incorrigible))

  • J'vois qu'on s'amuse bien ici ! C'est d'avoir la crotte sèche qui vous amuse à ce point ? Bah, vous avez raison, la crotte humide, ça n'est jamais bon.
    Moi, je suis ok pour l'id : on les enferme ensemble les VIP et puis on compte les points ;o)

  • Du pain et des jeux ! La recette ne change pas.

    Prévoyez le pop-corn ! ;)

  • > Emeraude : pas sûr que dans ton guide on évoquerait ce qui se passe dans les toilettes de "99F"... mais il faut l'écrire, oui !

    > Cassiopée : au Mans... quant au "confort parisien" (antinomie?), ben, je l'emmerde.

    > Caro[line] : dire que je suis revenu à Paris sans rillettes... je me déçois moi-même.

    > Neige : c'est notre façon à tous de ne pas rester sec...
    (ça doit être tripal.)

    > Franswa&Co : c'est ce que j'ai toujours dit des échanges de commentaires - le petite plaisir absurde d'une conversation, un soir dans un bar en attendant que la porte des chiottes s'ouvre enfin... on n'a qu'à se remettre une bière, tiens.

    > Mikael : tiens donc ! (et renforcée la conviction qu'il vaut mieux rester en dehors du Petit Milieu, y mettre un pied de temps en temps mais le retirer avant que ne viennent les comparaisons)

    > Nim' : aucune idée... personne n'est resté de bois, en tout cas.

    > Nath : oh oui, laissons-le, laissons-les, laissons-les s'aimer! et conchions-les gaiement...

  • ah non, ce n'est pas un guide de "que se passe-t-il" dans les toilettes !
    C'est plutôt un guide du genre "les graffitis sur les murs" (c'était quoi déjà ??); "la dame pipi qui t'ouvre le robinet pour te laver les mains" (dans les palaces), "les m&m's mis à disposition" (vu aux USA !), si c'est payant, si l'ambiance est sympa, si on entend tout...
    tu vois, un truc très utile en fait !!

  • J'aurais adoré faire caca dans les copeaux avec toi.

    (enfin, pas simultanément, hein)

    Sinon, encore des coulisses! Encore des coulisses, j'adore.

  • Je vois que Franswa P. va bien (en fait, mon nouveau rôle n'est plus de commenter mais de commenter sur les commentateurs, dans cet ordre d'esprit, je pourrais dire que j'aime bien aussi le prénom/pseudonyme ''Emeraude'').

    Et aussi Monsieur Guillot, il existe des salons de livre beaucoup plus amusants et remplis de moins de connards prétentieux.
    C'est prouvé par exemple scientifiquement (par des scientifiques donc) qu'au Québec, les gens ont tendances à être 10 fois et demi (minimum) moins prétentieux qu'en France.

    Au contraire, au Québec, c'est l'excès de gentillesse et de sourire qui épuise parfois, ça et les poutines a 1000 calories.

  • @génération rose : merci ! :-) et je suis d'accord pour le Québec (mais pas pour les poutines...) d'ailleurs, j'aimerais bien que Bertrand m'emmène avec lui dans sa valise ;-)

  • Je suis morte de rire ! Je vais faire un lien vers ton billet, j'espère que tu ne m'en voudras pas...

  • j'aime bien le québec et pas trop la france, mais cette arrogance de certains québécois quant a leur absolue gentilesse me donne envie de les gifler avec une chaise pliable.
    ou d'ailleurs leur gentillesse absolue.

    Parceque la prétention de l'humble pequennot qui a tout compris a la vie, et qui retourne, pleins d'age et de raison vivre entre les siens, etc, et bien cela me saoule d'une force.

    Personne vous fait chier parceque vous portez vos affreuses polaires, alors laissez a d'autres le soin de l'arrogance triomphante. Parceque ce n'est pas avec vos références culturelles que vous allez vous roulez dans la fanges...

    non mais.

  • d'où le caractère imprévisible de ton blog, je ne pensais pas lire des histoires de cabinets et de rillettes :)

    en tous cas, en lisant vos parcours post édition, je me demande quelque fois si contrairement à mon idée, le plus dur ne peut pas sembler après l'écriture pour un jeune écrivain....

  • > Emeraude : attention toutefois à ne pas se cantonner à l'utile!
    (pour le Québec c'est à voir, mes valises sont légères en général ;)

    > Lib : tu as bien senti (ce n'est pas le bon mot, mais tant pis) qu'il se passait quelque chose, qu'autour des copeaux naissaient des petits moments de vie...
    (NB - pas pu commenter chez toi, mais le coeur y est, bien sûr)

    > Génération : les poutines je ne les crains qu'avec une majuscule... la gentillesse, je m'en accomode assez facilement ;-))
    (ce sera le révélateur : on verra bien, tiens, si je suis un vrai parisien)

    > Ecaterina : vu ! je vais essayer de t'en vouloir, mais pas facile ;)

    > Schuey : en voilà, un beau débat avec chaise pliante et conviction impliable !
    Bon, un peu faussé, le débat, parce que l'ami GR n'est pas vraiment québecois...
    (Je penserai à toi sur placen tiens - je te raconterai en rentrant, "l'accueil fait au parisien" par le québecois sympa)

    > Stéphanie : hum. joli sujet (vous avez 4 heures)
    Il ne faudrait pas oublier que pendant l'écriture aussi, il y a plein de moments où l'on s'emmerde (même que parfois on s'y englue). Les deux périodes ne sont simplement pas comparables - ne serait-ce que parce que dans la première tout dépend de nous, et dans la seconde on a beau gesticuler tout se joue plutôt sans nous...

  • Hum! Voilà une note comme je les aime.
    Parcimonieusement acide.
    Un must!

  • pire alors le franchouillard emerveillé ;)

  • Pfeuhhhh ! Allez au Mans sans rapporter de rillettes, c'est un peu comme entrer chez Ladurée sans ressortir avec des macarons... Elle a raison Caro[line], je râle...
    J'espère au moins que tu es allé faire un tour dans le vieux Mans et si tu me réponds que non je te sors que c'est un peu comme si un touriste à Paris ne va pas voir la Tour Eiffel. ;o)

    @ Emeraude : un tel guide existe (existait ?) sous forme de site internet.

  • Attention Bertrand, s'il s'agit du Québec, je peux prendre tes propos au pied de la lettre!
    Et puis j'ai jamais vu le Québec l'hiver ;-)

  • (C'était juste pour dire que côté râlage rillettes, je pensais plutôt à Fab'shion en fait...)

  • > Mandor : vous ici, Président ! ;-)

    > Schuey : hé hé ! toujours aussi "witty"...
    (mais si tu cliques sur le lien, tu verras qu'il n'en est rien)

    > Cécile : je n'ai jamais vu la tour Eiffel ; et j'ai vu le vieux Mans.

    > Emeraude : ... et je ne l'ai jamais vu l'été.

    > Caro [line] : je sais! :)

  • Bon, si tu as visité le vieux Mans, ton inconséquence charcutière est à demie pardonnée... Quant à la Tour Eiffel, je te conseille d'aller y jeter un oeil "en vrai" à l'occasion mais d'ici là va faire un tour sur Google images pour voir à quoi ça ressemble (la nuit, c'est joli, ça brille).

    Miss Fashion est mancelle aussi ou juste accro au 100% pur porc ?

  • Je confirme ce que le monsieur dont le nom de famille est rose a dit, Monsieur De Flore, méfiez-vous.

  • Ah, la poutine... L'un des souvenirs impérissables de mon voyage au Québec ! Et l'un des pires aussi. :-/ Il faut dire que j'ai été téméraire en commandant ce plat typique mais délicat dans un bouiboui incertain, situé au bord d'une route paumée au fin fond du Québec, entre trois lacs et deux forêts. Heureusement, la beauté du paysage et la gentillesse (prouvée) des autochtones m'ont fait oubliée ce désastre gastronomique ! ;)

  • > La poutine : vous parlez à un petit mangeur, Monsieur. Mais un mangeur de welsh. Nous verrons bien.

    > Nim' : les mauvaises surprises font parfois les meilleurs souvenirs...

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