J’aurais bien aimé vous parler de Mari et femme, de Régis de Sa Moreira. Ou de la réédition de l’excellent Eloge de la pièce manquante d’Antoine Bello. Mais finalement non, parce que j’ai vendu prêté ma plume ailleurs, et que je m’en voudrais de faire doublon.
Je vous explique en mode métaphore.
Imaginez, donc. Vous êtes dans la rue, tranquille, tête en l’air. D’un balcon, au troisième étage, vous parviennent les rires d’une soirée ; sur le balcon les gens ont l’air sympathique. Classique. Au fond, vous aimeriez bien aller voir là haut. Et parfois, quelqu’un arrive à ce moment là, compose le code, vous sourit et vous fait entrer. Hop.
C’est ce qui s’est passé avec Standard. J’ai découvert le magazine il y a 6 mois, puis le grand Franswa Perrin est passé par là, et avant que n’aie eu le temps de saluer tout le monde dans le salon j’étais déjà dans la cuisine – là où se tiennent les vraies discussions, où on enchaîne les demis sans faire les choses à moitié.
Alors, quand on m’a demandé de participer, j’ai dit oui.
Le dossier du dernier numéro est consacré à la télévision - il faut bien commencer à préparer l’enterrement de la petite lucarne. On y annonce la mort du JT (avant même les audiences de la rentrée), on y enquête sur la BBC, on y écoute Alain de Greef, on essaie d’avoir un peu d’imagination et on ouvre même le cerveau (disponible, forcément) des téléspectateurs pour voir ce qu’il y a dedans.
Ailleurs dans le magazine, on croise Tristan Garcia et Tristan Jordis, on voyage en Irlande et au Québec, on découvre des choses bizarres. Il y a même une interview de Philippe Val que j’ai réussi à lire jusqu’au bout.
Bref, Standard N°21 est en kiosque, et c’est une belle nouvelle.
Commentaires
Pedant qu'on lit Standard, au moins, on est pas devant la télévision... Allez convaincu, je vais l'acheter, ne serait-ce que pour ton texte et pour le coruscant rédacteur en chef!
"prêté ma plume ailleurs, et que je m’en voudrais de faire doublon."
HAHAHA. Excuse-moi c'est nerveux. Je veux dire, c'est pas comme si tu le faisais déjà tout le temps avec Strictement Confidentiel :D
> Castor : eh bien tu me diras (et tu m'apprendras "coruscant", par la même occasion)
> Dahlia : (sourire) j'y ai pensé en écrivant, tiens. Et puis, bon, je ne sais pas pourquoi, dès qu'on sort de la toile les réflexes changent...
Et qu'est-ce qu'on en dit de ce Québec (bizarre)?
On y trousse une jolie petite BD, doucement ironique, sur le ciné-parc de Rimouski...
Eloge de la pièce manquante… J'avais adoré le titre, j'adore toujours d'ailleurs ;-)
j'ai hâte de t'y lire, moi qui suis une fan de la première heure! d'autant que grâce au blog de Standard, je sais désormais dans quel kiosque le trouver à Limoges. (le Central, place de la rep.)
Et beh, après lecture, je confirme que je n'ai pas jeté mon argent par les fenêtres, outre ton excellent (what else) billet, les interviews de deux Tristan et celle de de Greef sont assez emballantes.
PS: coruscant, c'est comme Dany, brillant quoi...
> ficelle : le contenu est excellent aussi !
> clairesse : salutations au central, alors, et à la néoruralité qui l'entoure ! (tu me diras si ça garde le même goût loin de Paris)
> Castor : well... ça fait plaisir. (mais où est Suzette ?)
Deuxièmétage, tu es béni des dieux (enfin par moi, présentement - mais c'est un début, j'imagine.)
F.
Je me prosterne ! ;)
Que de douce et belle lecture que vous avez là Monsieur B et si pour appétit il est vous nécessaire d'avoir quelques numéros d'avant il y a 6 mois.
Ils sont à disposition dans une certaine crémerie.
C'est dit.