Un des dangers, quand on écrit un roman, c'est d'avoir quelque chose à dire. Quelque chose de précis, j'entends. Parce qu'on est toujours tenté de faire détour pour placer telle ou telle idée, et cela se fait presque toujours au détriment de la force narrative.
Parfois, miracle (ou talent) (ou travail acharné ?), l'idée se coule parfaitement dans l'histoire. Parfois même la grâce est là et l'idée devient histoire. A défaut, il faut savoir abandonner - avoir le courage de la touche Suppr.
- T'as raison, vivre dans le Suppr, c'est pas si facile, mais au fait pourquoi tu nous racontes ça ?
- Parce que cette idée que je n'arrive pas à placer, je pensais la mettre ici.
- Fais comme chez toi.
La voilà, donc, l'idée. Au cœur du Truc en cours, à plus d'un titre.
« Il faut autant de travail pour écrire un mauvais roman qu'un bon. »
(A. Huxley)
Allez, au boulot.