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  • Plus vite, plus haut, moins Flore

    Et voilà. On a beau se foutre des prix littéraires, cette année quand même je savais que je ne pourrais pas m’empêcher de suivre du coin de l’œil les sélections du prix de Flore. Mais la sélection s’est faite à l’abri des regards... Et bon, hein.

    Déception ? Bah, un chouia, on ne va pas se mentir, même si tout cela est parfaitement cohérent avec la fin prémonitoire de "La faune on the Flore"… Disons surtout qu’on a perdu une bonne occasion de rigoler. Et puis ça aurait été gênant, de se retrouver sur cette liste sans avoir rien fait pour : on aurait été obligé de espérer un peu et là, forcément, on aurait été déçu. M’enfin...
    Déception surtout pour l’ami Jestaire, avec son Tourville qui sort vraiment de l’ordinaire je pensais que même sans connaître le jury il avait ses chances.

    En fait, c’est étrange - comme une page qui se tourne alors qu’on avait arrêté de lire depuis longtemps. Une blague lancée en 2004 vient de trouver sa chute - je l'avais laissé me dépasser, la voilà derrière moi. Tant mieux.
    … N’empêche que me voilà comme l’an dernier avec un nom de blog à la con qui ne veut plus dire grand'chose.
    Il va falloir prendre quelques décisions, ouvrir une nouvelle page. Un nouveau livre, plutôt. On s’y mettra courant octobre, tranquillement.
    Vite, sans doute pas. Haut, on verra. Moins Flore, mais plus fort. 

    A suivre.

  • Marisha et moi, au petit matin

    481030280b5b9f19d0dde66aacb7eb83.gif… et soudain, page 369, Marisha Pessl entame un nouveau chapitre par cette ligne :
    « J’en viens au moment décisif de mon récit. »
    (sic)
    Voilà donc le roman étranger dont on parle le plus en cette petite Rentrée Littéraire™.
    La physique des catastrophes est une parfaite illustration de la théorie du crédit-pages, en vérité. Et de la supériorité du bouche-à-oreilles sur le bruit médiatique. Car sans la chaleureuse recommandation de Lidell au goût si sûr, j’aurais certainement refermé le livre au bout de 40 pages d’une écriture très appliquée, 40 pages où il ne se passe rien mais où aucun détail ne nous est épargné. Mais j’ai poursuivi, opiniâtre à défaut d’avoir une opinion…

    Page 150 j’ai failli craquer, vaincu par l’ennui et l’abus de parenthèses (loin des parenthèses buissonnières de Jaenada, pleines de vie, M. Pessl a la parenthèse fayote, une parenthèse de première de classe qui ne peut pas s’empêcher de lever le doigt (France 1, USA 0), faut-il que nous soyons devenus petits, me disais-je hier, pour appeler génie la starlette d’une classe de creative writing sous prétexte qu’elle a traversé l’Atlantique auréolée d’une médaille). J’aurais largué miss Pessl sans le moindre remords, donc, si Caroline ne m’avait pas promis une fin de roman mémorable.
    Alors j’ai sauté des paragraphes, allègrement, en attendant un peu de légèreté qui ferait décoller le livre.

    Jusqu’à cette nuit. Réveillé vers 3 heures, j’ai tendu le bras vers Marisha. Deux digressions pseudo-savantes auraient vite raison de l’insomnie naissante, pensais-je.
    Qu’avais-je fait ! Soudain vers la page 300 le livre largue ses amarres. L'ado intello se laisse enfin adopter par un groupe de jeunes cools, une prof de cinéma les fascine et nourrit leurs fantasmes, la prof meure et l’héroïne mène l’enquête. Intrigues. Rebondissements. Doubles sens. Bal de fin d’année. Découvertes. Envolées. Il n’en faut pas plus quand c’est bien mené.

    Et nous voilà donc, Marisha et moi, dans mon lit, frénétiquement, seuls au monde dans le fascinant silence de la nuit. Nous sommes restés scotchés ensemble jusqu’au petit matin, pris dans l’histoire je lisais jusqu’aux parenthèses qui se faisaient plus rares, plusieurs fois j’ai failli m’excuser de l’avoir si mal jugée au début de notre relation…
    … Mais lorsque pointe le jour la nature revient au galop. Marisha m’a laissé en plan page 600 en retrouvant son petit ton pincé d’élève modèle, comme si elle me quittait pour aller en cours alors que je rêvais d’école buissonnière.

    Forcément, je lui en veux un peu. Marisha Pessl est énervante comme une première de la classe qui en plus serait jolie et bonne en sport. On l’aime bien, mais à chaque bon point délivré par les critiques profs on a envie de vider notre cartouche d’encre sur sa robe à smocks.
    A la prochaine récré j’irai plutôt jouer avec Zadie Smith, na.

  • Je suis une star

    Dans mes fantasmes d'ado, une star c'était avant tout un mec hyper-cool qui vivait dans des chambres d'hôtel et aux pieds duquel les jolies filles déposaient leur libido débridée.
    Je n’ai pas mis longtemps à comprendre que la star avait aussi un chez-soi, que les jolies filles n’étaient pas les seules à l’arrêter dans la rue et qu’elle ne pouvait plus se permettre de faire ses courses sans être très gentille avec tous les commerçants du quartier, sous peine de voir enfler les rumeurs, genre "Machin il a vraiment pris le melon."
    Bref, j’ai compris assez vite que le fantasme de la star, c’est d’être incognito.

    Donc, jusqu’ici, je vis un fantasme de star, tranquillement incognito, je dis bonjour à la dame et elle m’oublie aussitôt. La belle vie, quoi. C’est l’intérêt aussi d’écrire des livres – même en cas de petit succès, on ne risque pas de me reconnaître dans la rue… Sauf, peut-être, dans ma librairie de quartier.
    Comme j’avais décidé de ne plus entrer dans une librairie après la sortie du livre (pour avoir une petite idée de pourquoi, voir ce joli blog de libraire), j’étais plutôt à l’abri. Sauf que ce genre de résolutions n’a qu’un temps, surtout quand on a très envie de lire la suite du Photographe… Et qu’un ami à l’étranger me demande de lui envoyer Hors jeu – comme si j’en avais encore, moi, des livres.

    Or donc, hier, me voilà en route vers ma librairie de quartier.
    Pas de tension particulière – c’est une librairie bien, ils ont toujours les livres du Dilettante. Il est là, en effet, un peu planqué mais en double. Je prends ma BD, mes deux exemplaires et me dirige vers la caisse.
    « Vous avez une carte de fidélité ? » me demande le vendeur.
    Et là, pavlov, je dis Oui.
    - A quel nom ?
    Moment crucial. Le livre est là devant lui, bien rouge avec mon nom en gros blanc sur la couverture. Vais-je prendre le risque d'être démasqué ? Je sais bien que ça ne peut pas faire de mal que "mon" libraire sache que l’auteur de ce petit livre rouge habite à côté de chez lui, mais voilà, irrationnel ou débile vous me direz, je préfère rester incognito. Et puis bon, ce n'est pas le libraire, là.
    J’ai une seconde pour décider. Je regarde le type, il a l'air un peu ailleurs, une intuition me traverse et je me lance. Par jeu.
    Je donne mon nom, je le vois qui consciencieusement tape sur son clavier, il me demande mon prénom, regarde l'écran... Et là, son visage s’anime.
    « Ah ça dites-donc, c’est dingue !
    - Quoi donc ?
    - Normalement votre carte aurait dû se déclencher aujourd’hui. Je ne sais pas ce qui se passe… Vous nous préciserez bien, la prochaine fois, ça vous fera une remise de quinze euros. Bonne journée. »

    Et voilà le travail.
    Maintenant c’est sûr, je suis une star.

    (Bon, du coup les filles ne déposent pas non plus à mes pieds leur libido débridée, mais pour ça il doit bien y avoir d’autres moyens.)

  • Les habits Bleus de l'Empereur (3)

    b5a837d9d4d79d1622de24a6e94bbb38.jpgAprès le coup de griffe des pumas la Propagande se fit donc plus discrète.
    Il y eut bien quelques gazettes antipatriotiques pour souligner combien la défaite fragilisait l’Empereur et son généralissime, mais le pouvoir ne s’en émut guère. Le prix du pain augmentait, certes, mais il restait des jeux en stock.
    Et si sur les murs de la Ville le mécène officiel de l’Armée Bleue clamait encore Aux armes citoyens!, les journaux officiels ne se firent pas prier pour ramener l’événement à une dimension plus sportive. On fit donc donner l’arsenal lénifiant du sportif professionnel, rappelant qu’il fallait désormais prendre les batailles les unes après les autres, qu’on allait continuer à travailler et que le travail finirait par payer, et que tant que la cabane ne tombait pas sur le chien celui-ci pouvait encore mordre autre chose que la poussière.

    Le mercredi, M. de Laporte annonça qu’il ferait donner l’armée de réserve pour vaincre la Namibie. La décision était forte et on l’en félicita. Car si un Nambien valait mieux que deux potes au feu, on allait bien voir qu…

    Allez, stop. Pause, en tout cas. 
    Il y aurait tant à dire sur TF1, le Prince et consorts, mais de ce France-Namibie je garde une autre image. Une vraie, pas une téléguidée.

    En rentrant chez moi, après le match, je croise deux Arabes (je dis ça parce que la précision est importante pour l’histoire, hein, en réalité je croise juste deux types). Ils ont une bonne vingtaine, ils ont un coup dans le nez et s'en mettent d'autres dans les côtes en riant. Soudain l’un pousse l’autre, je fais un écart pour l’éviter, comme un ailier de rugby, mes chaussures sans crampons crissent contre l’asphalte. « Excusez-nous » dit l’un des gars, et dans sa voix il n’y a pas que de la politesse, il y a une sincérité qui me demande de ne pas tout confondre. D’ailleurs il en rajoute – « Et vive la France ! »
    Je me souviens, j’avais déjà entendu ça après le France-Brésil de 2006. Une dizaine de mètres nous séparent maintenant mais le type se retourne encore.
    « Vous avez vu, on a battu la Namibie !
    On se quittera en se souhaitant bonne soirée, contents qu’elle ait lieu, cette Coupe du monde.
    Allez les Bleus.

  • Les habits Bleus de l'Empereur (2)

    29f88588831cb45bb5fa9415ef99dd7a.jpgEnfin vint le jour de la première bataille. On avait prévenu le peuple que les Pumas argentins étaient dangereux, mais le peuple était confiant comme l’était notre armée.
    A la Télévision, M. de Laporte promu Généralissime s’adressa au pays pour lui demander de porter l’uniforme bleu en signe de soutien. L’Empereur lui-même fit une allocution, annonçant qu’il s’associait à la future victoire des Bleus.
    A quelques heures du coup d’envoi, on fit lire à nos vaillants soldats cette lettre de Guy Moquet qui émouvait tant l’Empereur. Ce n’était plus seulement la France de 2007, mais la France éternelle, rebelle et si belle, toute drapée de bleu, qui accompagnait désormais nos bourrins sans génie dépassés par l’enjeu. 

    Ah, qu’elle fut belle cette Marseillaise au Stade de France. Qu’elles furent émouvantes, ces larmes qui perlaient aux yeux de nos colosses !
    M. Gilardi, chef du service de propagande, ne manqua pas de souligner la belle image – et de souligner au peuple massé devant la Télévision que cette émotion serait transformée en énergie brute sitôt le coup d’envoi donné. On allait voir ce qu’on allait voir, enfin !
    Et on vit. Très vite. D’erreurs en maladresses, de coups de pied manqués en ballons perdus, nos grognards fébriles ployaient et les Pumas concentrés buvaient du petit lait. Ce n’est qu’un mauvais début, assura M. Gilardi. Gardez confiance, le Génie français ne va pas tarder à s’exprimer !

    A la mi-temps, les publicitaires (pour la France, versez votre or) permirent au bon peuple de France de revoir enfin ses valeureux guerriers dans des postures avantageuses, glorifiant ce fameux "esprit rugby" dont on faisait des gorges chaudes dans les casernes et qui désormais faisait vendre des assurances ou des shampoings anti-pelliculaires.

    Dès la reprise, la charge de la Propagande fut héroïque.
    On nous assura que le Général en chef avait su trouver les mots pour raviver ses gaillards. On nous montra dans les tribunes l’Empereur (sans l’impératrice) levant le pouce, on consulta quelques vieilles gloires qui nous assurèrent avec l’accent du gigantesque potentiel de cette équipe de France…

    Oh les beaux Bleus ! s’enflammait M. Gilardi à chaque cocotte de nos jeunes coqs. A plusieurs reprises on appela sur le bord du terrain un con sultan qui nous assura que les Argentins montraient des signes de fatigue. Lorsque le grand Chabal entra sur le terrain, nos reporters de guerre ne se sentirent plus, c’était reparti, à XV comme en 14, Verdun ici Verdun, la relève arrive, l’ennemi recule !!
    A écouter les reporters de guerre, un aveugle aurait pu croire que notre supériorité était écrasante et large notre victoire. Mais quand l’arbitre siffla la fin du match, quelle surprise ! Notre armée était en déroute.

    Pendant une semaine on n’entendit plus l’Empereur. Pour soutenir le moral du pays on fait donner la cavalerie légère et Cécile de Ménibus, passionnée de rugby, nous affirma droit dans les yeux qu’elle avait confiance dans le talent des Bleus.
    Ouf.

    (à suivre...) 

  • Les habits Bleus de l'Empereur (1)

    c8365a98f0acbb6c4f065bbfaf483366.jpgDepuis que l’Empereur s’était hissé sur le trône le temps s’était couvert. Il avait beau couvrir d’or les contribuables les plus puissants, les gazettes avaient beau chanter ses louanges, rien n’y faisait : le ciel n’était plus bleu.
    «Qu’à cela ne tienne, annonça l’Empereur, qui dans sa fatuité aimait défier les dieux. Je prendrai dans mon gouvernement le chef des Bleus.» Aussi promit-il à M. de Laporte, homme d’armée et d’affaires-play, de le faire ministre dès qu’il aurait, à la tête de ces Bleus qu’on disait affûtés, achevé le Grand tournoi mondial. 

    Or il se trouva qu’en cette année le Grand tournoi se déroulait sur nos terres. La Télévision s’était bien sûr emparée de l’événement, promu tête de gondole du Grand Supermarché. Et puisque l’Empereur avait placé l’année sous le signe de l’Identité nationale, il fut dit que l’événement serait plus que populaire. Il serait patriotique.

    Alors la Télévision commença à forger des héros : M. de Laporte bien sûr, mais aussi M. Ibanez, le capitaine valeureux, et M. Chabal, l’homme aux muscles chevelus dont la légende racontait qu’il découpait les mâchoires de ses adversaires à coups de menton, et devant lequel on décida que les femmes du pays tomberaient en pâmoison.
    (Quant au petit Michalak, à la bouille si sympathique mais qui avait naguère failli contre l’ennemi anglais, on le tint sagement en réserve de l’Empire. On saurait bien le ressortir au moment opportun)

    Pendant deux mois, des reportages firent monter les Bleus en neige tandis que notre armée, retranchée dans son camp de Marcoussis, préparait son plan de bataille. L’Empereur fit une visite, ainsi que sa favorite, nommée ministre de la Justice, qui partagea, quoi de plus normal? un déjeuner avec les guerriers, car Juste serait notre victoire.

    Nos Bleus allaient donc vaincre au nom de l’Empereur, portés par la France entière, son petit peuple et ses grandes entreprises, entraînant un grand vent de confiance des consommateurs et un rayon de soleil sur les comptes de la Nation.
    Telle était la légende que la Télévision était décidée à nous conter.

    (à suivre...) 

  • Merde, je connais un mec...

    Parce qu'un lecteur averti en vaut bien deux...

    Quand j'ai commencé à écrire des nouvelles, je les ai d'abord gardées pour moi. Il a fallu deux ans pour que j'ose les faire lire (quand on me le demandait). Et deux mois à peine pour me rendre à quel point le cadeau est empoisonné. Parce que si l'ami destinataire se sent obligé d'émettre un jugement, évidement il n'est pas obligé d'aimer. Parfois même au bout de quelques lignes il n'a déjà plus envie de lire...  

    D'où certains longs silences, du temps des premières nouvelles, et moi qui n'osais pas rappeler pour ne pas faire le-type-qui-appelle-pour-savoir-ce-que-t'en-as-pensé...

    D'où, finalement, cet avertissement (à encadrer) que j'avais imaginé pour la soirée d'hier :

    Merde, je connais un mec qui a écrit un livre
    (mode d'emploi) 

    1. Vous n’avez pas acheté / pas lu le livre…
    … Alors venez. Plus on s’en fout, plus on rit.
    On parlera d’autre chose, on trinquera – on fera comme avant, en somme.

    2. Vous avez lu mais vous n’avez pas vraiment aimé…
    … Je connais, c’est embarrassant. Alors venez, pour vite vous débarrasser de ce poids.
    Deux possibilités : vous pouvez tranquillement faire semblant d’être dans le cas 1, ou choisir l’honnêteté (ça paie toujours) et me dire ce que vous n’avez pas aimé. Puis on trinquera et on parlera d’autre chose – juste comme avant, en somme.

    3. Vous avez lu et vous avez aimé
    … Oui, vous pouvez le dire. Et pour trouver les mots, un seul conseil : ne pas les chercher. Vous me verrez sourire, rougir un peu et puis vite on trinquera et on parlera d’autr… Enfin vous voyez, quoi.

    A bientôt !

  • Ceci est une invitation

    La rentrée des classes est passée, désormais le temps est aux interros et aux notes dans le carnet de correspondance (dans le milieu, ils appellent ça interviews et critiques, mais ils ne trompent personne)… Mais on le sait bien : le plus important, à l’école, c’est la récré !

    Et donc…

    Le petit Hors jeu et son papa vous convient à fêter ça
    Mardi 11 septembre à La Gouttière
    (96 avenue Parmentier – M° Parmentier ou Oberkampf)
    à partir de 18h

    Ce ne sera pas un genre cocktail littéraire avec champagne et petits fours. Pas non plus une soirée tournant (en rond) autour du livre, non. Juste une occasion de se retrouver autour d’un demi ou d’un mojito (ou de plusieurs).
    Et surtout, ça se passera à la Gouttière. La Gouttière, en plus d’être un lieu plein de vie, c’est le bar où se terminait La Faune on the Flore. C’est dire si le lieu s’imposait.

    Passez quand vous voulez (mais venez tôt si possible), nous inventerons la soirée en direct…
    Pour ma part j’y serai à partir de 18 heures – vous me reconnaîtrez facilement : j’aurai un verre à la main, un stylo dans l’autre, une dédicace en tête et un sourire aux lèvres.

    A bientôt !