L'automne, donc. Et avec lui la nostalgie qui s'est abattue sur toi comme une feuille morte sur une crotte de caniche.
Tu cherchais dans ma mémoire tes souvenirs perdus ("image alors les tarlouzes on bronze", hum), tu regrettais déjà ce que tu n'avais pas fait ("et puis finalement pas" (je connais)) tu voulais que je te décrive un jour d'été pour revivre un peu des beaux jours. Et puis, comme évidemment ils ne revenaient pas, tu es devenu triste et tu t'es mis à chercher un blog avec des seins qui pende (tu as trouvé ?). Tu es redevenu sérieux, aussi. Tu as cherché des auteurs (Carrère, Jan, Minard, Springsteen, Murakami), tu t'es interrogé sur le rôle de l'écrivain (je t'avais dit, pourtant, que la question n'avait pas vraiment d'intérêt, non ?)...
... Et puis novembre est arrivé, et j'ai bien vu que tu commençais à déprimer. Tout a commencé, je crois, quand tu as compris qu'Elise Chassaing a un petit copain (tu t'en doutais, non?). Tu as voulu évacuer ta frustration en jouant les divins connards ou en te vautrant dans l'enculage de femme, alors ça a été la spirale infernale : garçon enculé, puis fils encule sa mère... Rien n'allait plus. Tu restais enfermé à Paris, et quand tu me parlais de ta vie tu lapsussais - "phrase pour une dédicasse" était pas mal, mais "je descends odon" restera dans mon bestophe.
Heureusement, en décembre tu as retrouvé goût à la vie. Fini le cul triste, de nouveau tu voulais le frisson après l'amour - le vrai. Une jupe fendue, une soirée jeune à Stockholm et c'était reparti pour l'agitation permanente (10 fois??), à vouloir tout et tout de suite (tiens.com, j'aime bien ; mieux que deux "tue laura", assurément). La semaine dernière, tu repensais à tomber amoureux et à partir en balade au bout du monde, tu prenais de l'avance en cherchant des cartes de vœux (ici??).
Toi aussi peut-être tu sens que 2010 sera une belle année.
Allons-y ensemble, tiens. Tu me raconteras ta vie, j'écrirai celle des autres. Elle finira bien par craquer.