Egarée par la poste, retrouvée ce matin…
De retour du bout du monde et de la solitude de la mer hivernale, j’aurais pu prendre en pleine face la foule grouillante de Porte de Clignancourt à l’heure de l’ouverture des puces. Mais non, en fait. Il a fallu attendre le soir pour que vienne le choc, en croisant boulevard Saint Germain la modernité triomphante toute en maquillage et sapes staïlées – fou comme ça sonnait faux.
Dans les beaux quartiers de Paris des poupées bien nées ouvrent des blogs pour parler de mode et contempler leurs derniers achats. Au bout du monde, quand à la fin de la journée vous croisez (miracle!) une jolie blonde, elle sort de 24h de garde à vue pour avoir dévalisé, avec une copine, les boutiques de frusques du centre commercial voisin. Tristes poupées du bout du monde éblouies par les paillettes.
[PS private : dans les bars du bout du monde, on se fait aussi humilier aux fléchettes]