Petit, je rêvais d’être député.
Adulte je suis entré en politique. J’ai même gravi quelques échelons... Jusqu’à finir dépité.
Bon, ben voilà, ce sera Ségolène R.
Sans commentaire.
(sinon que l’ami Mandor pourra témoigner que 60% était mon pronostic hier)
Et maintenant ? Après une courte page de pub (un M. Youn, par ex. ?) s’annonce un nouveau feuilleton – celui de la désignation de Sarko par l’UMP - et combien de fausses péripéties en perspectives !
Ensuite, croyez-vous, on pourra enfin assister au grand combat… Que nenni ! Vous verrez, du 1er janvier au 15 mars, le Petit Monde Médiatique nous prépare une magnifique saga : Chirac – ira, ira pas ?
Une super-production, assurément : des sondages à la pelle (qui paie, au fait ?), des plateaux télé plein de "lieutenants" aux dents longues, des "auditeurs ont la parole", et des experts, et des chroniqueurs, des gros mots et des petites phrases… Du passionnant, quoi. Qui fait avancer le schmilblick. On connaît la fin, bien sûr, mais ça ne les empêchera pas de tenir deux mois !
Donc. Devant la médiocrité de ce qui s’annonce, je ne vois qu’une seule solution :
Décrétons un moratoire sur la campagne présidentielle, de janvier à mars 2007 !
Laissons donc les candidats se reposer, penser un peu, visiter la France et le monde sans journalistes, et qu’ils nous reviennent en forme à la mi-mars.
Interdisons les sondages pour obliger les journalistes présentateurs politiques à bosser un peu, à se balader un peu eux aussi…
... Bref ! Un peu d’air avant une vraie campagne.
Une utopie, bien sûr. Mais la campagne a commencé si tôt que je crains fort que notre petit corps électoral n’arrive en mai 2007 complètement lassé de la politique.
Et dans ce cas, on sait comment il peut réagir.