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Second Flore - Page 26

  • Au Diable Vauvert

    Salut à toi, ami qui passerais par ici.

    Tu auras noté l’état d’abandon de ce pauvre blog. Les mauvaises herbes ne poussent pas sur le web mais on les devine facilement entre les pixels. Pour ça je n’ai qu’une explication : pas tant le temps qui manque, mais plutôt l’énergie. Comme pour écrire des livres, en somme.
    Depuis quelques années, j’ai compris que l’énergie venait de l’intérieur mais qu’il ne servait à rien de l’attendre sans bouger. Il faut secouer tout ça, se décentrer, voyager… ou partir en résidence.

    En 2010, le Diable, qui est généreux, m’avait invité pour un mois de résidence, dans leur retraite lointaine de Petite Camargue. Le luxe absolu : la nature autour, un lit une table du papier un crayon, et pas de connexion internet...

    A l’époque, j’y avais écrit plus de la moitié de « B.a.-ba » en un petit mois. Dans le studio d’à côté, Julien Blanc-Gras commençait à écrire son « Touriste »…
    J’y retourne, à l’instant, en espérant que la magie sera encore là.
    Au pire, j’éplucherai la presse locale : Gilbert Collard se présente aux législatives dans le coin, où Marine a fait près de 40 % voici deux semaines. Autant dire qu’il y aura de l’action.

    Je ne sais pas si je te raconterai ça, en tout cas j’aurai fait le plein d’énergie. Je rouvrirai sans doute le bar ici, si des gens veulent encore venir au comptoir ; on verra bien.
    D’ici là je lève ma souris au Diable Vauvert, et te dis à bientôt.

    (et surtout n’oublie pas de faire ce qu’il te plaît.
    on oublie souvent.)

  • Il y a des jours sans joie, et des matins Sempé

    images?q=tbn:ANd9GcQGowWX-rpZtAZeUuAog4VhE3RONGdgnX8W1Z1uYj1ox4a_iCuu8wL’heure d’ouverture était passée depuis vingt minutes à peine, et nous étions déjà une trentaine à faire la queue sagement devant l’Hôtel de ville. Pas encore entrés, et nous étions déjà des personnages de Sempé.

    A l’intérieur il y avait les tout premiers dessins, espiègles évidemment, quelques planches inédites, les couvertures du New-Yorker… Et tout ce qu’on connaissait déjà mais qu’on était content de retrouver.

    Il y avait ces petits personnages perdus sous de hauts plafonds. 

    Il y avait cette foule de manifestants d’où émergeaient quelques pancartes portant toutes la même inscription : « C’est moi ».

    Juste avant la sortie, il y avait cet auteur qui confiait :
    “Qu’est-ce que j’ai raconté dans mes livres ? Ma vie médiocre. Ce qu’il y avait dans cette vie médiocre? Mes amours : médiocres ; mes aspirations : médiocres. Je sais, il y beaucoup de gens médiocres. C’est pourquoi je ne comprends pas le faible tirage de mes livres.

    En sortant, les rues de Paris étaient un peu plus belles qu’elles ne l’étaient deux heures plus tôt. J’ai jeté dans une poubelle deux ou trois idées médiocres et d’un coup je me suis senti léger.

    Alors j'ai pensé aux mois à venir, un peu, et...

    images?q=tbn:ANd9GcSIG7i87NkQqAiupODoYTEeBFhixZwUYrBjoo60kR9JA7YDTaFF

  • Un jour, qui sait...

    Allez, après ça on sort de terre.
    Merci à F pour le rayon de soleil.

    Le dire en vidéo, donc.

    Si vous avez dix huit minutes devant vous et un peu de patience en dedans, laissez-vous porter.
    Le début est lent mais vous entrerez dedans petit à petit comme dans un bon Murakami.
    Et un jour, qui sait, vous y repenserez.
    Bon voyage.

    Gratte-papier, de Guillaume Martinez
    (Ours d'argent à Berlin, 2006)

  • Le dire en vidéo, donc

    Depuis qu’à 15 ans j’ai découvert pour la première fois ma voix enregistrée sur une cassette audio (si des jeunes se baladent sur cette page, qu’ils m’envoient un mail, je leur expliquerai ce qu’est une K7), on ne peut pas dire que je m’y suis fait, mais au moins on apprend à vivre avec, à jouer avec parfois, en tout cas je n’aurais jamais pensé que ma voix pouvait encore me surprendre.
    Eh bien, si.

    Interview-diaporama sonore réalisé par Laëtitia Peyre et Caroline Verstaen

     
    Je me demande encore qui est cet imposteur qui, avec d'étranges accents de titi parisien, vient couper grossièrement la diction gracieuse de Rebecca Manzoni Laëtitia Peyre.

    Reste cette lecture parfaite d’une de mes histoires préférées, des questions malines, un montage facétieux, le collage et le décollage d'affiches co-responsables, et le souvenir d’une belle matinée souterraine avec deux grandes blogueuses.
    Merci Kate Beckett Caro[line], merci Laëtitia, et bravo, que le monde vous porte haut - sur ce avec tout le courage qui me reste j’appuie sur Play et je file me réfugier sous terre. Ou prendre le métro dans mon bain.
    Je vous embrasse.

  • Un mois et demi, quand même

    Où l'on ne se relira pas (on s'en excuse déjà)

    Un mois et demi sans écrire ici, et pourtant jamais très loin. Ça me fait le coup à chaque fois, quand un livre sort, ce trop-plein de soi qui donne envie d’être loin, très loin, partout sauf ici (et ce où qu’on soit).
    Et pourtant ces marques d’amitié, nombreuses, parfois inattendues, qui touchent vraiment fort et auxquelles on n’a jamais l’impression de répondre à leur juste valeur… Bref.

    Il y a bien des choses dont j’aurais pu parler ici. Hors du livre, mais toujours sous terre. La visite du terminus de la ligne 7 à la Courneuve, par exemple, ou encore au même moment la lecture du très bon livre d’un conducteur de la RATP : Je vous emmène au bout de la ligne (R. Macia et S. Adriansen). J’aurais pu mais j’étais sec. En reste heureusement une série d’impressions et d’anecdotes – une autre façon de voir le métro, donc le quotidien, et d’aller au-delà des limites où nos tickets sont valables.

    Pour le reste, bah… Je ne vais pas résumer les épisodes précédents. Disons que le trop-plein est évacué, ou presque, là encore restent les impressions. La première, fugace. L’implication à mon corps défendant pour défendre le livre, un peu, l’empêcher d’être un livre pour rien. Quelques semaines à espérer très fort mais en silence, écrire pour d’autres pendant ce temps-là et ne pas vraiment y arriver, et puis ce petit miracle – loin des yeux loin du chœur des bouches qui se penchent vers des oreilles et des exemplaires qui s’en vont dans leur petit sac. La rupture de stock, l’imprimeur qui fait le coup de la panne, deux semaine trèès longues, et enfin le trafic qui peut reprendre. C’est presque dommage, je serais bien parti en vacances. Mais ne pas se plaindre, et aller voir dehors plutôt que dedans.
    Allez, demain je le dirai en vidéo ; après-demain peut-être avec des fleurs.
    A bientôt.

  • Le métro est un sport collectif

    Il y a quelques années, après avoir ouvert un blog un peu au hasard (ô glorieux temps des grandes découvertes virtuelles), j’ai écrit cette première note sur une feuille volante, au fond de la ligne 8.
    Ce n’était presque rien, mais après ça j’ai pris l’habitude de me balader dans le métro avec un carnet et un crayon.

    L’an dernier, j’ai passé beaucoup de temps sous terre. Parfois avec un livre, parfois le nez en l’air, à observer les voyageurs, guettant les petits riens (un cahot, un œil qui se lève, un stationnement pour régulation, un musicien doué) qui cassent la routine renfrognée et font que soudain quelque chose se passe. Je n’écrivais plus ici, ou presque, mais les histoires s’accumulaient dans le carnet.
    Restait à les reprendre, à créer les liens entre elles, à couper, à s'amuser, à donner une cohérence à l'ensemble... 

    … Et donc, aujourd’hui en librairie sort ce livre :

    métro collectif.gif

    Evidemment, je suis le moins bien placé pour en parler. Heureusement qu’il y a des éditeurs pour ça.

    J’en profite pour saluer les éditions Rue fromentin, qui ont offert à ce livre une couverture parfaite, avec un papier proche du luxe, le tout en pariant sur une baisse de prix (12 euros, bravo).
    De quoi caresser le rêve de tomber un jour, au hasard, sur quelqu’un en train de le lire dans le métro, le sourire aux lèvres...
    A suivre !

  • Ode au twitto inconnu

    images?q=tbn:ANd9GcTYA2qBzwtWTKkkgL0ybeE6W1gs4ZWMKJy7yi1fJqChk9BH174sdwQuand je suis arrivé au Bourget, les blogueurs et twittos étaient déjà là, avec leur badge jaune.
    Je me souvenais des blogueurs influents invités tous frais payés par l’UMP pour son Université d’Eté en 2006, je me demandais si on allait retrouver les mêmes – ou d’autres trentenaires flamboyants, persuadés d’avoir une culture politique parce qu’ils regardent parfois le Petit journal de Yann Barthès.

    J’avais tout faux. C’était des pros. Ils avaient tous leur blog politique, leur ordi était déjà installé sur la table, ils vérifiaient les connexions réseau, certains twittaient déjà leurs impressions d’avant l’événement.
    J’étais venu avec mon carnet et un crayon mais j’étais bien le seul, j’aurais pu être en slip ou venir tout droit de la IIIe République ça aurait été un peu pareil, je me suis demandé un instant si on allait m’autoriser à m’asseoir sur une chaise du Coin blogueurs.
    On n’a pas vraiment pu faire connaissance parce que chacun était sur son ordi dans les gradins le public faisait un boucan impressionnant. J’ai salué la belle traîtresse qui m’avait entraîné ici et l’organisateur qui nous accueillait, je me suis installé un peu en retrait, bras croisés et oreilles aux aguets pendant que les autres s’affairaient autour de la table – dis-donc le wifi est out, merde, où t’as chopé des câbles ? C’était parti.

    images?q=tbn:ANd9GcTdvNlphRjvFbQZdOnYZhgGwwhkgr3NajjSDNu3PA_kalFAjXSd8QLa jeune Lauriane Deniaud est montée sur scène pour faire patienter la foule. Elle a lu ses fiches (ne jamais prendre de première partie qui risquerait de vous piquer la vedette, FH a retenu au moins une leçon de Mick Jagger), puis elle a lâché sa petite bombe : « Nous sommes 25 000 ».
    Le public a crié sa joie comme il se doit. Devant moi blogueurs et twittos se sont regardés un instant, comme un élève du fond de la classe copierait sur son voisin avant d’inscrire sur sa feuille le résultat d’une multiplication - c’est bien 25 000, qu’elle a dit ? La seule fille du lot a opiné. De concert, ils ont twitté.
    Ils avaient pourtant lu comme moi avant le meeting que la salle pouvait contenir 10 000 personnes. Certains l’avaient même sûrement écrit. Mais quelle importance ? Un chiffre était lancé, ça faisait une info.
    - ça m’a l’air presque aussi pipeau que les 40 000 personnes de la Porte de Versailles pour Sarkozy en 2007, j’ai dit en me balançant sur ma chaise.*
    L’un des gars s’est retourné vers moi, l’air grave.
    - Et alors ? Tu sais bien ce qu’une campagne, c’est ça aussi…
    J’ai répété, "Tu sais que c’est faux", il m’a lancé un dernier regard comme si j’étais un immonde traître à la cause (du socialisme ou du journalisme, je n’ai pas bien compris), il est retourné à son ordi et a appuyé sur Entrée. 25 000 personnes au Bourget, donc.

    Quelques minutes plus tard, François Hollande est arrivé. 25001. Bain de foule, serrage de mains, quelques baisers, salut à Martine, Arnaud, Bertrand, Mazarine, Lionel… Mais tout cela nos twittos n’ont pu en faire part au monde. Le réseau était coupé. Horreur !
    Le même type que tout à l’heure s’est retourné, il y avait de la panique dans ses yeux.
    - Yapadrézo !!
    J’ai peut-être ricané (peut-être pas, en vrai je ne suis que compassion).
    - Tu ne peux pas twitter depuis ton smartphone ? a suggéré un ami qui m’avait rejoint.
    - Non non non, mon tel me dit que yapadrézo !!

    Cette fois, c’était du désespoir, le twitto inconnu nous regardait (mon ami, surtout, moi j’étais le traître) comme si nous avions des pouvoirs magiques ou un rôle dans l’organisation.
    Il avait exactement la tête que font, dans les micro-trottoirs, l’automobiliste qui peste contre la hausse de l’essence, le vacancier qui se dit pris en otage par les grévistes d’Air France ou un militant de droite basique qui comparerait les conséquences de l’élection de Hollande à celles d’une guerre. Le candidat parfait pour passer à la télé.
    En attendant, on ne pouvait rien pour lui, il continuait à faire de grands gestes théâtraux.
    - Mais vous comprenez pas, c’est hyper important pour moi !!

    Ah, c’était beau, un tel dévouement à la cause.
    Finalement le réseau a été rapidement rétabli, les blogueurs ont pu twitter et live-blogger à loisir. J’ai posé mon carnet – j’avais déjà ma photo-souvenir.

    Gloire à toi, twitto inconnu !
    Demain, je te le promets, je te mettrai dans un roman. Il sera peut-être moins lu que tes tweets mais qui sait, il te rendra peut-être immortel.

     
    * Pour le 1er meeting de Sarkozy en 2007, France Soir allait même jusqu’à 70 000 personnes. Qui dit mieux ?
    Quant à dimanche, un doute subsiste. 10 000 personnes dans la salle (pleine à craquer, c'est sûr), mais on en aurait accueilli d’autres dans un autre hall avec un écran géant, ai-je lu ici et là. Hum. 15 000 personnes et personne qui n’aurait twitté sa rage de ne pouvoir être dans le hall principal ? Allez, oublions. La com passe, l’écho reste. 

  • Cher François,

    Après ma note de lundi dernier, un gars de ton équipe m’a contacté pour m’inviter à ton meeting du Bourget. Y aura des blogueurs et des twittos (sic), qu’il disait. Il n'y a pas à dire, c'était fair-play. J’avais assez envie de voir qui seraient ces twittos – j’y reviendrai plus tard, il y avait un phénomène. J’avais aussi envie de t’entendre en longs paragraphes et pas seulement en petites phrases sélectionnés par/pour les JT.
    Et puis, il y a longtemps que je n’avais plus connu de meeting, alors…

    Ce dimanche matin, donc, je me suis levé avec Ivan Levai, qui me racontait ce que tu allais dire dans l’après-midi : ainsi donc tu allais "mettre de la chair", parler de toi et faire décoller ta campagne. La presse relayait docilement tes éléments de langage, tu avais mis la main sur le calendrier. Pour ça au moins, bravo.

    Je ne m’attarderai pas sur les détails périphériques. C’était un peu le bordel (mais que serait un meeting sans bordel ?), le MJS faisait la claque comme il sait le faire, ça craquait un peu sur les portes latérales, Lionel Jospin a gagné à l’applaudimètre – bref ! La salle était prête.

    Restait à mettre cette fameuse chair.

    Tu as parlé de la France, je n'ai pas été transporté, disons qu’on te mettrait 10/20, au moins as-tu eu le mérite de ne pas trop te payer de mots creux. Tu t’es avancé sur ton programme, plus qu’on ne l’attendait (le non-cumul des mandats, les banques, l’éducation, l’impôt..), là-dessus nous verrons jeudi – je sais, je suis devenu un affreux sceptique, mais je ne peux plus me satisfaire de cette rhétorique du "nous ferons". Mettre de la chair, ce n’est pas seulement donner des chiffres, c’est aussi parler du comment, des obstacles que tu rencontreras et de ta stratégie pour les contourner (ou les renverser en fonçant tête baissée – oseras-tu le faire avec les banques ?). En l’occurrence, nous n’avons eu que la peau. Mais il sera bien temps d’approfondir d’ici mai.

    Tu as mis de la chair, tout de même – la tienne. Certains te reprochaient de ne pas incarner mais ces gens-là sans doute ne t’avaient jamais vu en tribune. Tu m'avais déjà scotché en tribun de Congrès, lâchant tes notes pour lâcher quelques bons mots qui faisaient mouche. Tu as été plus sobre hier. Tant mieux, peut-être. Car on n’attendait pas de toi que tu brilles. On attendait de toi que tu sois à la hauteur. Et tu l'as été, me semble-t-il. L'impression qui restera le plus, peut-être, c'est que tu dominais ton sujet – et ça tombe bien, parce qu'il est vaste.

    Je ne suis pas sûr que tu aies prononcé une seule fois le nom du président actuel, et je dis bravo. Le décalage n’en apparaît que plus grand, quand tu évoques l’homme que tu serais au pouvoir. Un président normal, même si tu as abandonné le vocable. Et là-dessus on te croit, François. Au fond, tu nous a décrit la présidence d’un honnête homme (et d’un homme honnête). Contre la corruption, contre les privilèges, pour le partage du pouvoir… En t’écoutant j'ai pensé qu’il y a dix ans tu aurais été inaudible avec de tels thèmes de campagne. Mais après cinq ans de ce président-là et de cette droite-là, l’honnête homme nous paraît soudain étonnamment, intensément désirable.

    Reste à voir ce que tu donneras dans l’arène quand l’adversaire y sera aussi. Reste à voir si tu tiendras à l’Elysée la fermeté que tu avais hier, si tu sauras t’imposer aux groupes de pression qui murmurent déjà, en coulisses, à l’oreille de tes conseillers et de tes futurs ministres. Sur ce point, je ne pense pas que tu nous surprendras beaucoup d’ici à l’élection. Tant mieux, en un sens. Mais j’espère bien que tu sauras nous surprendre après. On y veillera.
    Sur ce je te laisse, je prends ces notes dans le RER, j’arrive Gare du Nord et le changement, c’est maintenant. Allez, à bientôt.

  • Ibrahim Maalouf

    Je n’avais entendu qu’un seul morceau d’Ibrahim Maalouf, assez pour dire oui quand C. m’a proposé d’aller le voir à la Cigale.
    A 20h, il est venu saluer son public, en veste et gilet, pour présenter la première partie qu’il avait choisie. Quand il est revenu plus tard, avec ses musiciens, il avait enfilé son costume de scène : jogging marine et baskets blanches.
    Après l’intro, classique, il lui a suffi de trois notes pour emporter le concert. La suite a ressemblé un peu à ça, intense et crescendo :


    Sauf que c’était encore plus fort. Parce que c’était aussi drôle, bondissant, surprenant. Parce qu’il y avait un piano. Parce qu’Oxmo Puccino est monté sur scène, et Matthieu Chedid sur Beyrouth, et d’autres encore. Parce qu’on était là, surtout, en vrai.
    Merci, M. Maalouf.

     
    (demain, finalement, j’irai voir François H. en concert au Bourget. Accroche-toi pour être à la hauteur, François !)